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Course à la présidentielle : Dr Denis Mukwege introduit la campagne de LGBT dans son annonce du dépôt de sa candidature !

Course à la présidentielle : Dr Denis Mukwege introduit la campagne de LGBT dans son annonce du dépôt de sa candidature !

Dans sa première sortie médiatique pour annoncer sa candidature à la présidentielle du 20 décembre prochain, Dr Denis Mukwege a très vite montré à qui son message était adressé et pour qui il roule.

En tout cas, pas au peuple congolais ni pour celui-ci. Le réparateur des femmes, a affiché son ambition de se battre pour l’introduction de la notion ‘’genre’’ et l’inclusion de tout citoyen qui doit se considérer chez lui. L’extrait de son discours a attiré l’attention de ceux qui savent suivre l’actualité au niveau mondial surtout en Europe où à Paris qui a été érigé pratiquement en capitale mondiale de défense des LGBT.

Qu’entend-on par « LGBTQIA+ » ?

Par L, on entend « Lesbiennes » par G « Gays », par B « Bisexuel·le·s », par T « Trans », par Q « Queers », par I « Intersexué·e·s », par A « Asexuel·le·s » ou « Aromantique·s » et le + inclut les nombreux autres termes désignant les genres et les sexualités.

En d’autres termes, LGBTQ2+ est un acronyme qui décrit les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres, queer, bispirituelles ou ayant d’autres identités ou expressions de genre ou qui sont socialement marginalisées d’autres façons.

Dans l’extrait écouté, Dr Mukwege, s’adressant à ceux de qui il a reçu la mission déclare :’’ Pour renforcer la cohésion nationale, il faudra créer les conditions d’une société « INCLUSIVE » dans laquelle sont garantis les droits, l’intégrité, la dignité de chaque citoyen. Que chaque citoyen se sente chez lui au Congo. Et nous devons introduire la notion du genre dans cette intégration’’.

Voilà le véritable combat et la lutte que va mener Dr Mukwege une fois à tête de la RDC.

En Belgique la semaine passée, apostrophé par une vieille Dame qu’il avait confondue à la journaliste du Soir Colette Brackman, un journaliste congolais a été estomaqué de se voir interroger par cette dernière sur les chances de Dr Mukwege d’emporter la présidentielle du 20 décembre prochain en RDC.

Un débat s’est engagé entre ce journaliste et la belle dame au point de conclure que Dr Denis Mukwege a reçu une mission qu’il voudra bien accomplir une fois à la tête de la RDC par toutes les voies, même par une insurrection.

Genre et inclusion

Dans son adresse à la population, deux mots sont repris par le Prix Nobel de la paix : ‘’Genre’’ et ‘’Inclusion’’. Il sied de puiser dans le dictionnaire pour connaitre à quoi renvoie ces concepts, entendus dans leur compréhension de l’ère actuelle : ‘’Le genre, c’est lutter contre la discrimination et comprendre les différents besoins, risques et capacités des personnes. L’inclusion signifie lutter activement contre l’exclusion en impliquant et en faisant participer de manière significative les personnes exclues dans notre travail’’.

Ce qui n’est pas à condamner en principe. Ce qui fait croire que Dr Denis Mukwege n’est pas le candidat du peuple congolais.

Une candidature dangereuse et de tous les dangers

De l’analyse de toutes les candidatures, il s’observe une sorte de cacophonie surtout dans les rangs de l’Opposition, qui s’hasarde à aller en ordre dispersé, dans un scrutin présidentiel à un tour, face à un seul candidat du pouvoir qui a le soutien des poids lourds de la politique congolaise.

A moins que cela soit une stratégie pour remaker le scenario de Genève où après qu’ils aient déposé leurs candidatures, les Opposants face au candidat du pouvoir, s’étaient réuni pour désigner un candidat unique.

Et d’ailleurs, certaines bouches annoncent que le dépôt de multiples candidatures de l’Opposition serait une stratégie qui aboutira à la candidature unique de l’Opposition qui se rangera au finish derrière Dr Denis Mukwege qui va porter le poids de l’insurrection qui suivra la contestation des résultats des élections du 20 décembre prochain.

Expérience politique

Dr Denis Mukwege n’a aucune expérience en termes de gestion d’une grande organisation en dehors de son Hôpital Panzi et de la Fondation qui porte le même nom.

A la question relative à son expérience en politique, il réduit la gestion du pays à un hôpital, lorsqu’il déclare :“si l’expérience politique consiste à détourner les deniers publics, et si l’expérience politique c’est laisser sa population dans une misère extrême, alors que notre pays est riche, c’est expérience je n’en veux pas. Je crois que ce qu’il faut faire pour cette population, c’est ce que j’ai toujours fait, et ça fait partie des raisons pour moi d’accepter l’appel de la population, j’ai toujours été à côté de la population, j’ai soutenu cette population quand elle était malade. Je sais prendre en charge les soins de santé d’une population. “

Il n’a jamais pratiqué la politique. Il y va d’une manière brusque et la préparation n’a été effectuée que par l’Union Européenne et sa publicité par les médias français principalement. Il ne s’est jamais donné la peine de s’organiser en politique ou à effectuer les déplacements vers d’autres provinces pour forger son encrage dans la population. Seuls les médias parlent de lui. Son discours, en dehors des attaques contre le pouvoir en place, qui n’est pas non plus saint, ne trace aucun programme de gouvernance. Aucune vision dégagée ou un idéal à atteindre. Seul objectif poursuivi semble l’inclusion et le genre. En tout cas, un discours, non seulement qui ne passera dans l’opinion congolaise ; mais aussi et surtout, n’est pas destiné aux Congolais.

Prix Nobel de la paix

Voilà ce qui pousse une certaine opinion à croire que Dr Mukwege aurait été préparé par l’Occident depuis longtemps pour une mission qu’il tient à accomplir à la tête de la RDC.

Puisque, s’il était compréhensible qu’il reçoive le prix Sakharov 2014 du Parlement européen pour son combat en faveur des femmes victimes de violences sexuelles, le Prix Nobel de la paix ne peut jamais se justifier au regard des mobiles qui motivent ce prestigieux trophée au niveau mondial.

Puisque ne peut bénéficier de ce prix, que celui qui a contribué à la restauration ou à l’instauration de la paix dans une partie du monde.

Mais le combat de Dr Denis Mukwege n’a connu de justification que grâce à la guerre. Sans la guerre, Dr Denis Mukwege resterait peut-être dans l’inconnu, en dépit de ses hautes études. Le Prix Nobel de la Science passerait mieux que celui de la paix pour celui dont le combat n’a été limité que dans un seul domaine qui ne peut se justifier que dans un contexte de la guerre.

C’est plus les médias français qui l’ont vendu à grands bruits. C’est ici qu’il faudrait que les Congolais ouvrent l’œil et le bon. Parce que son engagement pour le fauteuil présidentiel semble avoir des raisons autres que pour l’intérêt du peuple congolais. Ce qui justifie son message qui n’a pas pour cible les populations congolaises.

A l’approche de la présidentielle de 2018, son état major était déjà en ébullition. Cette fois, semble la bonne, vu l’âge pour passer à la vitesse supérieure et jouer le role qui lui a été assigné.

Qui est Dr Denis Mukwege ?

Dr Denis Mukwege, chirurgien gynécologue de renommée mondiale, est le fondateur et le directeur médical de l’hôpital Panzi à Bukavu, en République démocratique du Congo (RDC). Lorsqu’il était enfant, le Dr Mukwege accompagnait son père, un pasteur pentecôtiste, lorsqu’il rendait visite aux membres malades de la communauté. Cela lui a donné envie de devenir médecin. La mission pentecôtiste suédoise l’a soutenu dans ses études de médecine. Il a décidé de se spécialiser en gynécologie et en obstétrique après avoir constaté que les patientes de l’hôpital Lemera souffraient de soins médicaux insuffisants, ce qui entraînait des complications lors de leur accouchement.

Il a fondé l’hôpital en 1999 en tant que clinique de soins gynécologiques et obstétriques, et s’attendait à travailler sur les questions de santé maternelle. Cependant, depuis 1999, le Dr Mukwege et son équipe ont aidé à soigner plus de 50 000 survivants de violences sexuelles. L’hôpital ne se contente pas de traiter les survivants souffrant de blessures physiques, mais fournit également des services juridiques et psychosociaux à ses patients. Même les patients qui n’ont pas les moyens de payer des soins médicaux après un viol sont traités gratuitement à l’hôpital Panzi.

 

Chronique de Nicole Kakese

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