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Impact News

Descente du FCC aux enfers

Joseph Kabila victime de son isolement par Néhémie Mwilanya !

Néhémie Mwilanya est celui qui a inhumé Joseph Kabila, après avoir été tué par Minaku.

Tout ceci a été provoqué par une politique d’isolement de l’Autorité Morale pour et au nom de leurs propres intérêts égoïstes et personnels, frustrant ainsi sur leur chemin beaucoup d’adhérents à la personne de Joseph Kabila.  

En effet, depuis la disparition d’Augustin Katumba Mwanke, Joseph Kabila est resté orphelin. Il ne fait qu’enregistrer les échecs. Louis-Alphonse Koyagialo, a réussi à mâter la première fronde au sein de l’Alliance de la Majorité Présidentielle. Une fronde conduite par Olivier Kamitatu, Mbusa Nyamuisi et Bahati Lukwebo. Peu avant eux, c’était le groupe à Albert Fabrice Puela qui a été aussi maîtrisé grâce à l’ouverture au dialogue au sein de la famille politique de Joseph Kabila.

Après, c’est le dictat d’Aubin Minaku qui a été imposé au point de faire partir le Groupe des 7 partis politiques, G7. Croyant se battre pour Joseph Kabila, tout son entourage a fini par chasser celui qu’ils croyaient dauphin d’office, Moïse Katumbi Chapwe après la chute de Vital Kamerhe.

L’affrontement 

Une fois Kamerhe out, Katumba mort et Katumbi sur la sellette, c’est la guerre au sein de la famille de Joseph Kabila entre clans politiques. Avec l’avènement d’Augustin Matata Ponyo, l’autre miraculeux du crash qui a emporté Augustin Katumba Mwanke, il s’est développé autour de Joseph Kabila des clans. Clan Boshab, Clan Matata, Clan Minaku, Clan Ngonda, etc. Pour jouir du pouvoir, chacun devrait avoir son quota. Une politique qui a frustré plusieurs caciques de ce qui est devenu plus tard Majorité Présidentielle. La situation va s’aggraver, lorsqu’Aubin Minaku perché à la tête de l’Assemblée Nationale, a commencé à envier le trône de Joseph Kabila au lieu de se contenter de son tabouret. En face de lui, Modeste Bahati, Evariste Boshab et Augustin Matata Ponyo qui ont également cru leur chance arriver dans une course où le faiseur du roi venait de tomber.

Chefs des corps, Président de l’Assemblée Nationale et du Gouvernement se sont livrés une guerre pour le trône de Joseph Kabila jusqu’à s’affronter sur la colline sainte en vue de l’obtention du grade de Docteur en Droit et en Sciences économiques.

Cette situation a perturbé le bon fonctionnement des institutions (Gouvernement et Assemblée Nationale) au point où lors d’un contrôle parlementaire, certains membres du cortège du Premier Ministre ont été empêchés d’accéder au Palais du Peuple. Augustin Matata Ponyo avait piqué une crise de colère et vidé les lieux sans se soumettre à cet exercice.

Alors que le Député élu de Lubumbashi, Autorité Morale du parti politique Courant du Futur, Nazem Nazembe, insistait pour la création d’un nouveau parti politique, œuvre personnelle de Joseph Kabila, à l’instar de Joseph Mobutu qui avait créé le MPR abandonnant CVR qui n’était pas son œuvre, Néhémie Mwilanya, profitant de sa fonction de Directeur de Cabinet va isoler Joseph Kabila. Les décisions au nom de Kabila seront prises désormais par le trio Boshab – Minaku – Mwilanya et ce, en toute hypocrisie et méfiance mutuelle. Ce qui va davantage fragiliser Joseph Kabila parce que c’est tout le monde qui devrait imposer sa stratégie de pourrissement de la situation. Boshab a tenté avec la révision de la Constitution ou l’inanition de la Nation et s’est buté à un bloc d’une communauté nationale déterminée à obtenir pour la première fois l’alternance en RDC. La communauté nationale s’est appuyée sur la dynamique internationale qui a fini par sanctionner ceux qui tenaient à reconduire Joseph Kabila au pouvoir.

L’échec du passage de la loi qui conditionnait l’organisation des législatives nationales et la présidentielle à l’identification de la population a conduit Evariste Boshab à mettre en œuvre sa thèse de l’inanition de la Nation congolaise en montant la crise dans le Grand Kasaï avec le phénomène Kamuina Nsapu, déclenché par l’ordre de tuer Dr Mpanda au lieu de le laisser se rendre à la Monusco comme il le souhaitait.

Cette guerre va permettre à la CENI de prolonger le mandat de Joseph Kabila, espérant sur d’autres astuces. La machine à voter a été ainsi conçue pour obliger l’Opposition à s’opposer aux élections et permettre à Kabila de gagner en termes de temps, par de nouvelles négociations.

Kabila ne pouvait s’attendre du changement des stratégies dans le chef de l’UDPS qui avait accepté d’aller aux élections avec ou sans la machine à voter. C’est ce qui va le coincer pour désigner le candidat le moins en vue, sous sanctions de l’Occident et en mauvaise posture au pays avec sa politique de ‘’Coup sur coup’’, fondée sur les antivaleurs : violence et injures : ‘’Si on insulte ta mère, toi aussi réplique : ‘’Maman nayo’’.

Et pendant ce temps, Néhémie Mwilanya a isolé Joseph Kabila. C’est lui qui fait tout. C’est lui qui le rencontre et fait rapport aux autres. Il décide sur tout. Rarement, il associe Boshab, Minaku, Kimbuta et Tshibanda qui vont se contenter de garder leurs zones et sphères d’influence.

Ils se sont lancés à pistonner leurs pions en vue de bénéficier des opérations retour et retro commissions, tout en recommandant les membres de leurs familles ou leurs concubines à leurs ‘’nominés’’ dans les différents Cabinets. Et, en lieu et place d’un méga parti politique, comme l’avait suggéré Nazem Nazembe Mwilanya, Shadary et Boshab ont imposé aux autres partis politiques d’adhérer au PPRD tout en ayant d’autres partis satellites dans leurs poches.

C’est là que l’on a précipité la chute de Kabila, lorsque le FCC est créé comme une plateforme pour accompagner la candidature de Shadary. FCC, une plateforme électorale qui a ramassé des femmes et hommes sans idéal, ni conviction, aussi bien dans les allées du pouvoir de Kabila, comme celles des débauchés de l’Opposition.

Comptant sur Nangaa, ils ont détourné l’argent de la campagne électorale pour se construire des immeubles.

Après l’échec de Shadary, au lieu de se concentrer sur les voies et moyens de protéger Joseph Kabila, Mwilanya a conduit la Kabilie dans une sorte de folie de cloisonner Félix-Antoine Tshisekedi dont les pouvoirs régaliens que lui confère la Constitution devraient être soumis à leurs caprices. Ils vont sous-traiter Fayulu et Muzito pour salir le Président de la République dans l’opinion nationale et dans la diaspora pendant qu’ils lui mettaient de crocs-en-jambe pour qu’il ne réalise pas sa vision et poursuivre leurs insultes d’incompétent et d’amateurisme au sommet de l’Etat. Et voilà que sans stratégie et dans l’isolement de Joseph Kabila, Néhémie Mwilanya a conduit le FCC aux enfers et Joseph Kabila est victime de ce trop-plein dans le chef de son collaborateur.

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