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Pression sur Fatshi
Politique

Pression sur Fatshi

  • Publisheddécembre 10, 2020

Leila Zerrougui avoue qu’elle n’a aucun moyen de le faire !

Certains médias en ligne et internautes ont inondé les réseaux sociaux ce jeudi 10 décembre avec une information selon laquelle la garde policière qui était retirée arbitrairement à la présidente de l’Assemblée nationale lui serait remise après pressions diplomatiques dont celle de madame Leila Zerrougui, représentante spéciale du secrétaire général de Nations unies en RDC et cheffe de la Monusco.

Contactée par la porte-parole adjointe du président de la République, madame Tina Salama, qui n’est autre que son ancien staff au sein de la mission onusienne en RDC, madame Zerrougui a déclaré : « Nous n’avons pas besoin de faire un démenti d’autant plus que nous n’avons aucun moyen d’exercer la pression sur le président. Démentir ces suppositions revient à les crédibiliser ».

Cette position de madame Zerrougui est renforcée par la déclaration conjointe des ambassades du Canada, de la Corée du sud, du Royaume-Uni, des Etats-Unis, du Japon et de la Suisse qui disent avoir pris note du discours à la nation prononcé par le président Félix Tshisekedi dimanche 6 décembre sur la situation en RDC.

«En tant que fidèles partenaires du peuple de la RDC, nous continuerons de soutenir un processus de réforme visant à garantir les changements que le peuple congolais demande, notamment le renforcement de la démocratie et des institutions de la République, la lutte contre la corruption et l’impunité , la consolidation de la paix et de la sécurité, et la création d’une prospérité inclusive pour toutes et tous. Il est essentiel que le gouvernement de la RDC apporte des améliorations concrètes à la vie des Congolaises et des Congolais», lit-on dans cette déclaration conjointe.

Singulièrement, l’Ambassade des Etats-Unis à Kinshasa a mentionné : «Nous nous joignons à nos collègues en soutenant le processus politique actuel qui vise à jeter les bases d’un meilleur avenir pour la RDC. Sans violence, les autorités peuvent travailler en vue d’apporter des améliorations concrètes aux vies des Congolais».

La vice-secrétaire général aux Nations unies, Amina J. Mohamed a tout couronné en déclarant sur Europe 1 : «Il n’y a aucune crise politique en RDC. Cette démarche institutionnelle est purement démocratique et n’appelle aucune ingérence».

Cette position claire des pays puissants de la communauté internationale désillusionnent ceux qui rêvent et sous-estiment le président Tshisekedi et ne veulent pas croire qu’il est «béton» comme l’adulent la majorité des Congolais. La prétendue ou supposé pression de la communauté internationale, n’est que consolation des tireurs des ficelles du Front Commun pour le Congo (FCC), plateforme politique du président de la République honoraire Joseph Kabila, en plein chavirement.

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