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Escroquerie des candidats Députés congolais : Elu membre du législatif, mais convoitant un poste dans l’Exécutif

L’avalanche des plateformes au sein de l’Union pour la Nation n’a qu’un seul objectif : négocier des postes au sein du Gouvernement et des entreprises publiques. Une habitude de certains oligarques qui n’ont plus de profession que la politique. Et là, ils ne ratent aucune occasion, même pour engager leurs enfants et épouses. Mais n’est-ce pas là, une escroquerie de l’électorat. Puisque les électeurs ont voté des députés pour les représenter à l’Assemblée Nationale. Au lieu d’y être, ils convoitent les postes ministériels. La députation est ainsi abandonnée à leurs enfants ou femmes qui n’ont aucun idéal, ni en termes de légiférer, ni en termes de contrôle parlementaire. Et pourtant, le Chef de l’Etat connait déjà ceux qui l’ont accompagné durant le premier mandat. Il ne ferait que les faire accompagner des autres compétences pour atteindre son objectif.

Assez

Le peuple en a assez. Certitude de rue mais aussi évidence partagée dans tous les QG des partis et regroupements politiques ainsi que des bureaux huppés.

De quoi s’agit-il donc ?

De la ruée vers l’el Dorado que serait le Parlement et les assemblées provinciaux. En plus d’émoluments et invisibles, le but tapis dans l’ombre tel un croquemitaine et la visée de se voir faire partie de quelques rares élus parmi le cénacle des élus et élus des élus pour faire partie du petit coin de paradis que serait dans la République Démocratique du Congo le Gouvernement fusse-t-il central ou provincial.

Le problème n’est pas que celui-là. Le glaive blesse plus gravement les cœurs au pays hérité des Lumumba, Kasa-Vubu dès lors que l’on s’aperçoit d’une réalité encore plus sordide.

Les caciques courent vers les législatifs portant dans leurs sacs femmes et enfants comme suppléants pendant qu’eux-mêmes sont candidats à tous les niveaux : députation nationale, députation provinciale puis aux joutes pour les sénatoriales.

Cette randonnée n’est point pour aller exercer le pouvoir législatif pour le bien du peuple congolais pourtant renfermé dans l’appellation ‘’ souverain primaire ‘’.

A dire vrai, les souverains ce sont ces politiques se voulant roitelets chacun d’un coin de la République et chacun comme à l’époque des empires d’hier cherchent à étendre leur empire créant un pouvoir législatif des ‘’ enfants et femmes des… ‘’.

Eux, toujours dans un appétit vorace de savourer le Pouvoir sous toutes ses coutures font les yeux doux aux présidents de leurs labels politiques, véritables boutiques pour la plupart, afin de franchir la barrière de la séparation des pouvoirs se retrouvant d’un coup du législatif total au Gouvernement.

Délices pour les dynasties de la République.

Pendant ce temps, les compétences plus doigtées se trouvent sous un plafond de verre. Oh oui. Leurs limites sont donc d’être crieurs de télé ou de rue, scribes inconnus du public pondeurs des plus beaux discours, conseillers parlementaires, conseiller dans les ministères et autre.

L’hideuse beauté de ce décor d’une oligarchie qui se renforce au pays chute par le fait que même quand il faudra être mandataire, là encore c’est du bis repetita : le fils, l’épouse, le cousin ou même le patriarche las du parcours législatif, exécutif ira se caser comme mandataire.

Jusqu’à quand donc le maintien de ce système ?

Non, il n’est pas ici question de chercher à impulser une discrimination envers certains fils ou filles de… compétente.

Mais, il est question qu’il y ait au moins cassure : aucun élu ou élu des élus ne devrait faire partie du Gouvernement. Séparons les Pouvoirs législatif et exécutif car il y a entre les deux beaucoup d’excès qui nuisent à la bonne marche de la chose publique.

Fils Député, Fille Sénatrice, Mère Ministre, Père Mandataire et voilà que le Grand Père vient de détourner. Peut-il être inquiété ? A vos claviers.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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