La saison des pluies s’approche déjà.
Dans la Ville Province de Kinshasa et d’après les prévisions météorologiques données par l’Agence Nationale de Météorologie et de Télédétection par Satellite METTELSAT, la date moyenne prévue pour ce début est le 13 Septembre 2023 avec une marge des dispersions de plus au moins 7 jours. Et donc les dates extrêmes de l’effectivité de cette saison se situeraient entre le 06 septembre et le 20 septembre prochain. Il sied de rappeler ici que d’après cette source, la tendance de la saison sera excédentaire au mois de Novembre et Décembre 2023. Donc durant ces mois, les pluies seront abondantes à Kinshasa. En jetant un coup d’œil sur la Ville capitale de la République Démocratique du Congo, son environnement dans certains coins est malsain avec des ordures et déchets visibles dans beaucoup de caniveaux. Il suffit de faire un tour sur l’avenue Elengesa dans son tronçon entre Mariano et l’avenue Ngiri Ngiri sur l’arrêt Ngunza pour constater cet horrible carnage environnemental. Si bien que nous observons des travaux d’assainissement de la part des Gouvernants, en tout cas pour le moindre qu’on puisse le dire, la population Kinoise reste à la base de la destruction de cette ville, jusqu’à ce que certains conducteurs de Taxi bus voire les receveurs parviennent même à uriner dans des bouteilles en plastiques et les jeter par la suite sur la place publique et destination finale, les caniveaux. C’est ici le lieu de crier à travers notre plume à un dégât environnemental en gestation suite aux inondations qui sont déjà prévisibles avec les données météorologiques livrées par la METTELSAT et les états de nos différents caniveaux. Et donc le ruissellement sera pratiquement impossible, ce qui pourra créer des inondations après débordement des eaux des pluies sur la Ville de Kinshasa vers ces mois de Novembre et Décembre 2023 où sont prévus des pluies à caractère excédentaire. La question qu’on se pose est que par manque des précautions, qu’arrivera-t-il en cas de ces pluies diluviennes ? Compter encore le nombre des décès ? Visiter les victimes de ces catastrophes naturelles ? Observer quelques jours de deuil national ? Voilà tant des questions qui nous sont posées et que la réponse viendra sûrement de la part des autorités urbaines. Néanmoins, on peut éviter le pire si nous considérons nos services scientifiques tels que l’observatoire des Volcans à Goma OVG qui prédit soit prévoit les séismes et ou l’apparition des activités du volcan, de même pour notre service de Météo Nationale qui produit des bulletins météos au quotidien mais peut être déconsidérés voire méconnus. Plus, nous ne tiendrons pas compte, plus des catastrophes naturelles seront difficiles à éviter.
S’il faut ajouter à cela, la confusion qui s’est installée à la tête de la ville de Kinshasa dans la guéguerre qui oppose les deux têtes de l’Exécutif et de l’Organe délibérant, le pire est à craindre. Gérer, c’est anticiper et prévoir.
A bon entendeur, Salut !
Matondo DIVENGELE
