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« LE CHEF DE L’ÉTAT N’A PAS MANDATÉ LES DEUX CONFESSIONS RELIGIEUSES » (PATRICK MUYAYA)

« LE CHEF DE L’ÉTAT N’A PAS MANDATÉ LES DEUX CONFESSIONS RELIGIEUSES » (PATRICK MUYAYA)

Le lundi 10 février 2025, à 18h00, le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, a animé un briefing spécial en direct du studio 3 de la RTNC, aux côtés du ministre d’État en charge des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction, Alexis Gisaro Muvunyi, et du ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya.

Ce briefing avait pour thème la restitution de la session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies sur la République démocratique du Congo, tenue le 7 février 2025 à Genève, ainsi que du sommet de Dar es Salaam.

Interrogé sur la mission des bons offices de la CENCO et de l’ECC,Le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, a précisé que le président de la République, Félix Tshisekedi, n’a pas mandaté les confessions religieuses, notamment la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC), pour engager des discussions en son nom. Toutefois, il a salué leur initiative visant à promouvoir le dialogue national.

Cette clarification intervient alors que la CENCO et l’ECC ont proposé un « forum pour le consensus national » afin de favoriser la paix et la cohésion en République démocratique du Congo. Bien que le gouvernement n’ait pas officiellement mandaté ces confessions religieuses, leur démarche est perçue comme une contribution positive aux efforts de stabilisation du pays.

Il sied de rappeler que lors de la session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme, la RDC a plaidé pour la mise en place d’une commission internationale d’enquête afin d’examiner les violations des droits de l’homme commises sur son territoire, en particulier dans l’est du pays.

Cette commission aurait pour mission d’établir la vérité sur les responsables de ces crimes et de formuler des recommandations pour que les auteurs soient tenus responsables.

Le sommet conjoint de Dar es Salaam, organisé le 8 février 2025 en Tanzanie, a réuni les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

Les participants ont réaffirmé leur engagement envers l’intégrité territoriale de la RDC et ont proposé plusieurs mesures d’urgence, notamment l’instauration d’un cessez-le-feu, la garantie d’un accès humanitaire, la sécurisation de la ville de Goma et de ses environs, ainsi que la réouverture de l’aéroport international de Goma.

A voir ce qui précède, tous les moyens sont désormais bons pour mettre fin à cette crise persistante dans l’est de la RDC, marquée par l’offensive du M23 soutenu par les forces armées rwandaises.

Le gouvernement congolais, par le biais de ce briefing, a informé la population des actions entreprises sur la scène internationale pour restaurer la paix et la sécurité dans les régions affectées.

Du reste, l’initiative d’un dialogue est venue de la rencontre secrète à Nairobi entre Joseph Kabila Moïse Katumbi, quelques Évêques catholiques et un représentant de la CENCO. Les fonds pour tenir ce forum seraient venus de l’Union Européenne. La Ambongo, Nshole, Muteba et Bokundoa sont dans la même logique du Rwanda qui veut voir Kinshasa négocier directement avec le M23 pour déverser de nouveaux Rwandais dans les institutions, une approche qui a contribué sensiblement à la fragilisation de notre système sécuritaire.

Vic/JCN

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