Médias, péril en demeure : Jules Alingete drogue la presse contre le Code de déontologie du Journaliste congolais
De la drogue. C’est le moins que l’on puisse décrier au regard de ce qui se défoule dans la presse depuis que Monsieur Jules Alingete, Inspecteur Général des Finances, Chef de Service achète les services d’une certaine presse pour dénoncer les voleurs et les détourneurs des deniers publics. Cette presse ‘’coupée copieusement’’ par l’Inspection Générale des Finances est lourdement droguée et ivre de pièces sonnantes et trébuchantes qui la place aux antipodes du Code de déontologie du journaliste congolais. Et ce, sous la barbe du pouvoir réglementaire, régulateur ou autorégulateur. Cette presse se livre aux mensonges, imputations dommageables, diffamation, injure, altération des faits, prise à partie dans la relation des faits liés aux individus…
Bref, le Code de déontologie n’est plus respecté par cette presse au nom du contrat qui la lie à l’IGF dont les agents triment ces jours pendant qu’une clique de ses proches jouit des avantages accordés par les ordonnances organisant ce service rattaché à la Présidence de la République.
Pire, c’est lorsqu’elle refuse d’enregistrer le droit de réponse ou le rectificatif de ceux qui se sont sentis lésés par ses fausses informations quand ils le requièrent. Saisis en ampliation, le Ministre de la Communication et médias, le Président du Conseil Supérieur et de la Communication et le Président de l’Union Nationale de la Presse du Congo, n’entreprennent aucune démarche pour arrêter cette hémorragie financée et entretenue par Monsieur Jules Alingete au nom de qui cette presse s’est engagée pour pisser sur le Code de déontologie et d’éthique du Journaliste congolais. Aussi le parquet brille par le déni de justice.
Les principes sacro-saints piétinés
Les principes du secret d’instruction, de la présomption d’innocence, de non prise à partie, d’avoir le deuxième son de cloche, de la sacralité des faits sont jetés en pâture par cette presse qui se comporte en mercenaire au mépris de toutes les notions apprises dans différents établissements universitaires organisant les sciences de l’Information et de la Communication. Les émissions n’ont plus d’heure ou de durée fixe, elles se déroulent des fois dans un monologue sans interlocuteur et quand bien-même il y a des interlocuteurs, le présentateur aborde des sujets où il soliloque obligeant ceux qui sont sur le plateau de ne pas réagir.
Et on se demande si le monitoring du CSAC existe encore ? On se pose la question si le CSAC procède-t-il au contrôle des cahiers de charge ? Parce que ce qui s’appelle ‘’journalisme d’investigations’’ devrait interpeller une profession qui s’atrophie sans repères, ni modèles laissant libre accès à toutes sortes d’antivaleurs.
Réseaux sociaux
S’il faut y ajouter l’utilisation des réseaux sociaux par cette presse, il y a lieu de croire que le pouvoir en place entretient ce désordre étant donné que les efforts fournis pour mettre en place de nouveaux animateurs de l’UNPC peinent à aboutir et le Gouvernement ne veut pas financer le Congrès tant attendu.
Entre temps, c’est la réputation des responsables, parents, mères, pères, beaux-pères des gens qui est jetée en pâture au motif qu’ils auraient détourné des millions de dollar américain. Même le mot détournements a perdu son sens que lui donne le droit ou la science économique.
Un complot
Le cas le plus patent est celui du dossier lampadaires et forages qui a été placé sur le dos du Ministre des Finances. Un dossier où Jules Alingete, poussé certainement par des officines politiques contre l’argentier national, a alimenté cette presse, pour salir Nicolas Kazadi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, dans le but de le remplacer, comme sa campagne pour être nommé Premier Ministre n’a pas réussi. Il n’y a pas longtemps, il avait financé un lobby dans les médias pour se donner parmi les trois primaturables. Après avoir financé la campagne électorale de certains Députés de l’Opposition qui sont au Parlement, l’homme convoite désormais le fauteuil de Félix Tshisekedi en salissant tous les potentiels adversaires qu’il croit dans la course à la présidentielle de 2029.
Quiconque travaille bien pour le régime de Félix Tshisekedi est son adversaire. Il faut lui trouver les poux déjà sur la tête et charge ses chiens méchants contre eux dans les médias et réseaux sociaux. Voilà pourquoi, ayant échoué de clouer Nicolas Kazadi dans le dossier lampadaires et forages, il lui trouve de nouveaux poux dans la construction du Centre Financier de Kinshasa.
Un dossier qui sera également vide mais que la presse mercenaire qui se fait passer désormais comme victime de menaces de mort aura créé du buzz et comme l’opinion kinoise est crédule, quelqu’un va encore perdre sa réputation.
Nous y reviendrons.
Nicole Kakese
Share this content:
Laisser un commentaire