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Promettant de mettre fin aux infractions de presse, offense à Chef de l’Etat, faux bruits…: Delly Sesanga s’offre un opportunisme Éhonté!

Présentant son programme de gouvernance une fois élu Président de la République, ce samedi 14 octobre 2023, le Député élu successivement de Luiza et de Kananga au Kasaï-Occidental non démembré et au Kasaï-Central, pendant les dernières trois législatures, Delly Sesanga a promis de supprimer dans la législation congolaise les infractions commises par voie de presse que l’on appelle délits de presse. Il s’agit de l’offense à Chef de l’Etat, faux bruits et délits de presse.

Un opportunisme éhonteux et un sarcasme qui ne peut se justifier pour un homme qui a successivement participé à trois législatures sans une production législative dans ce sens alors qu’il en avait les compétences et les attributions en tant que législateur.
En tout cas, l’homme se moque de la population congolaise qui connaît les missions d’un Député national qui sont : légiférer, contrôler le gouvernement, les établissements et services publics et/ou mener les lobbyings en faveur de sa base.

Comme législateur, pire, comme Président de la Commission permanente de l’Assemblée nationale, Politique, Administrative et Juridique, Delly Sesanga n’a jamais pris pareilles initiatives en termes de propositions de loi, alors que cela relève de ses missions en tant qu’élu du eu plein. C’est lorsqu’il sera Président de la République qu’il pourra initier pareilles lois modifiant l’arsenal pénal congolais vieux de 70 ans, alors qu’il est réputé parmi les plus intelligents des élus du peuple. Sesanga ne s’est illustré que par des lois qui confortent la position des politiciens comme la loi électorale dont il a violé l’esprit en alignant comme suppléant un membre de sa famille, quelque chose dont il était contre.

Fin des faux bruits, délits de presse, ce n’est qu’un opportunisme et un raccordement frauduleux pour faire les yeux doux à la presse en ce moment où un des journalistes est en prison pour ces infractions.

En tout cas, cet ancien rebelle croit que les Congolais sont aussi naïfs pour croire à pareilles inepties, quoique le Chef de l’Etat peut encourager pareilles initiatives qui sont de la compétence du Parlement.

Il faut le comprendre, met du bémol un expert en politique congolaise, qui le trouve à cet instant un homme politique et lorsqu’il sera homme d’Etat, il changera de langage, nuance-t-il.
Nous y reviendrons.

 

NK

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