Oraison funèbre
C’est une peine sans précédent, une douleur incommensurable et pernicieuse de perdre un être aussi cher dans sa vie.
Une nouvelle leçon que j’ai du mal à assimiler.
Tu étais si proche de moi, tu m’as aidé et m’a appris beaucoup de choses. Malheureusement, vivre sans toi, te conjuguer au passé, c’est la leçon que tu t’ai refusée de me donner.
Que dire pour toi, mon aimable frère. C’est générique de savoir que c’est Dieu qui donne et c’est toujours lui qui reprend, sans compter sur les multiples lésions que cette disparition laisse aux restants.
Mon jeune frère, je te pleure! Mon Maître, nous te pleurons, Arnaud Katasi, ils te pleurent!
Bien que parti, je m’estime heureux d’avoir un jeune frère comme toi. Ton intelligence et ton savoir faire, c’est cette brise qui caressait quiconque te rencontrant. Ébloui par ton engagement et ta détermination, plusieurs jeunes, de ton quartier notamment, t’ont pris comme modèle.
Un modèle par excellence car étant le reflet de l’excellence.
Tu t’en vas si jeune, tu traverses à l’autre bord dans la félicité éternelle rejoignant ainsi nos bien-aimés dans l’au-delà. Nos salutations à eux, combattant du Christ.
Toi mort qui a arraché à notre amour et affection ce frère que nous aimons tant, le jour viendra où nous aussi nous allons nous moquer de toi. Comme l’a dit l’apôtre Paul, nous te demanderons où serait passé ta force et ton aiguillon. Parce que dépouillée de ta force épineuse, tu nous regarderas, en cohorte, cheminer dans la patrie céleste. Paix à ton âme cher Maître, trouve la quiétude auprès des anges. Nous t’aimerons toujours.
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