La commission chargée d’élaborer le Règlement Intérieur de l’Assemblée nationale a proposé, ce vendredi 15 mars, que le Député ait un deuxième Assistant parlementaire qui sera basé dans la circonscription électorale et pris en charge par la Chambre basse du Parlement.
‘’Pour rencontrer le vœu exprimé par la plupart de Députés, votre Commission recommande dorénavant que chaque Député ait deux Assistants parlementaires, l’un au siège de l’Assemblée nationale et l’autre dans sa circonscription électorale dont la rémunération est assurée par l’Assemblée nationale», dit le rapport de la commission spéciale lu par la Rapporteur Geneviève Inagosi.
Conscients que la rémunération du second Assistant ne saurait être prise en charge au cours de cette année 2024 dont le budget avait déjà été adopté, la Commission propose que celle-ci débute à l’exercice budgétaire de 2025.
‘’Étant donné que le budget de l’Assemblée nationale pour l’exercice en cours a déjà été adopté, la rémunération et les avantages dus au deuxième Assistant seront pris en charge à partir de l’exercice 2025’’.
Jusqu’à la précédente législature, le Député disposait d’un seul Assistant parlementaire pris en charge par l’Assemblée nationale et ce, sans aucun avantage en dehors de sa prime qui est arrivée sporadiquement que des fois certains Députés se permettaient de consommer. Aucun Assistant parlementaire n’a été nommé par une décision du Président du Bureau de l’Assemblée nationale, tel que l’exigeait le RI de la législature passée. Certains Députés ont obligé à leurs Assistants parlementaires de diviser leur rémunération par deux ou par trois pour ne prendre que le 1/3 ou le ¼ et ce, en dépit de leurs colossaux émoluments et invisibles. Sadisme ! Et aujourd’hui, ils veulent en rajouter pour revenir à ces pratiques ignobles au moment où on décrie le train de vie des institutions.
Nicole Kekese
