Par et à travers SOKIMO : Droma Ndowa recruté pour mener une rébellion contre Fatshi ?
Vraisemblable. Quelques cadres de SOKIMO de connivence avec certains groupes armés pour saper les efforts du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi. Tout porte à y croire au regard de l’action téméraire, vexatoire menée avec beaucoup de légèreté par deux cadres de cette entreprise dans le dos du Directeur Général qui semble manipulé et servir à des intérêts dont il ignore peut-être les raisons.
Impossible
Car, l’heure n’est pas à la distraction. Le travail produit à travers les actionnaires pour former la Société Kibali Goldmines SA est démontrable à travers non les paroles ; mais, les résultats. Ces résultats sont connus de tous les actionnaires et Kibali reste respectueux en ce qui concerne ses engagements vis-à-vis de l’Etat congolais et y répond comme il se doit.
Quelle célérité ?
Mais on ne comprend rien jusqu’à ce jour. Qu’est-ce qui a justifié la célérité avec laquelle cette action a été menée en justice dans la violation totale de la procédure ? Très vite, l’assignation est déposée, très vite le Président du Tribunal de Commerce sort l’Ordonnance de saisie conservatoire sans se poser les questions fondamentales d’une pareille action aux conséquences néfastes, aussi bien pour l’entreprise Kibali, que pour le climat des affaires ou encore pour la paix et la sécurité dans la Province de Haut-Uélé où les groupes armés sont signalés dans l’Ituri. Très rapidement, les banques sont signifiées et à la hâte, elles réagissent. Il suffit d’une minute près pour que tous ces actes soient publiés dans les réseaux sociaux. Le choix est bien opéré. C’est un grand leader d’opinions, très présent dans les réseaux sociaux. Il n’y a que l’aregnt qui soit Et là, on ne se pose pas des questions sur les obligations déontologiques qui astreignent à confronter les sources. Tout est clair. Il s’git d’un montage consistant à décourager non seulement les investisseurs ; mais aussi et surtout, créer des poches d’insécurité en vue d’offrir des gisements miniers aux groupes armés. Certaines complicités auraient été signalées entre ces groupes armés et quelques cadres de SOKIMO qui sont à la manœuvre. Raison de cette action qui n’a aucun fondement juridique en dehors de la diversion.
SOKIMO fait la farce
Appelée ce lundi 26 avril 2021, l’affaire dont l’assignation pour mainlevée menée par Kibali Goldmines SA en contestation de l’ordonnance de saisie conservatoire de ses comptes par le Tribunal de Commerce sur base d’une requête mal ficelée et sans motivation valable, a été instruite et prise en délibéré.
Cependant, l’Avocat, auteur de la requête et maître de la procédure a offert un spectacle désolant. Il s’est fait sous-traiter sur place par un autre de ses confrères. Il n’a eu droit à la parole que pour donner son nom et celui de son Barreau. Il n’a pas pris la parole au motif fallacieux qu’il serait malade à la suite d’un accident sur la moto au grand étonnement des Directeurs dont son commanditaire dans la salle d’audience. C’est le sous-traitant qui prendra la parole pour se fourvoyer. Il n’a pas su défendre les prétentions de la requête, ayant conduit à la saisie conservatoire. Car, explique un expert juriste sous couvert de l’anonymat, en matière de saisie conservatoire, il y a deux éléments essentiels à savoir : la démonstration de l’existence de la créance réclamée et la crainte de l’insolvabilité du débiteur. Ce qui n’a pas été démontrable par cet Avocat qui a ainsi prouvé que l’action a été menée uniquement pour besoin des chantages, d’intox et de manipulation dans l’opinion. Ce qui justifiait la mise à la disposition d’un média qui a fait de ce dossier son choux gras animé par un grand mobilisateur et meneur d’opinions dans les réseaux sociaux.
L’Avocat sous-traité de SOKIMO n’a pas prouvé de un, l’existence de la dette réclamée ; de deux, il s’est fourvoyé dans les jérémiades et souhaits sans donner aucune base légale et contractuelle. Seulement les pleurs du genre : ‘’les travailleurs de SOKIMO ne sont pas payés, les autres sont morts, …’’, ce qui n’était pas le contrat judiciaire avec cette instance judiciaire. En lieu et place de ces larmes, l’Avocat aurait ainsi démontré qu’il y a risques de recouvrer cette créance dont il a eu difficile à prouver son existence. Ce n’est pas en tout cas Kibali qui serait dans l’incapacité d’honorer ses créances, a insisté cet expert juridique dans la mesure où la succursale de Barrick Gold Corporation en RDC produit, exporte et paie ses dettes auprès de ses bailleurs des fonds. Elle paie régulièrement ses impôts, taxes, droits et redevances… Ce qui ne peut donc pas justifier la saisie conservatoire de ses comptes.
Ces deux éléments essentiels pour solliciter et obtenir l’ordonnance de saisie, ne sont ni dans la requête, ni dans l’ordonnance de saisie conservatoire.
Fausse procuration spéciale
Pire, il y a eu production d’une fausse procuration spéciale probablement antidatée que l’on attribue au Directeur Général ai. Lorsque l’on remonte au niveau de la Direction Générale de SOKIMO, il parait que le document apporté au DG pour donner mandat à l’avocat pour répondre à l’assignation en contestation de Kibali a été signée ce matin du 26 avril 2021 et que les fossoyeurs, en dépit de ses pertinentes observations, ont tout fait pour mettre la date du 15 avril 2021. Ce qui expose les auteurs de ce coup fourré aux poursuites judiciaires pour faux et usage de faux, précise la même source.
Coup fatal au climat des affaires
L’action menée en violation de toute la procédure et qui a conduit à la saisie conservatoire des comptes de Kibali est un coup fatal au climat des affaires que l’on voulait être assaini. Le Directeur Exécutif de Randgold Ressources, puis de Barrick Gold Corporation, qui s’est fait prédicateur de la RDC pour y attirer les investisseurs verrait vite ses efforts sabotés et ses énergies jetées en pâtures par des femmes et hommes qui ne voient que leurs intérêts immédiats. Quel est cet investisseur qui croira encore à Dr Mark Bristow lorsqu’il sait que pour un caprice son investissement peut être mis à froid par une décision hâtive qui n’a pas examiné la procédure, ni son authenticité ? S’est interrogé un expert-comptable qui voit dans cette histoire une main noire de gros sou et d’une forte puissance en politique.
Rébellion contre Félix-Antoine Tshisekedi
La Kabilie a constaté depuis un temps la montée en puissance des relations entre Félix-Antoine Tshisekedi et les responsables de Barrick Gold Corporation. Sa rencontre avec le patron de cette entreprise lors de son tout premier séjour américain, a suscité beaucoup de jalousies surtout dans le camp de Joseph Kabila dont la plupart de dignitaires avaient négocié les contrats et avaient finalement empoché de gros montants au détriment du peuple congolais et des entreprises minières. Se sentant dans l’incapacité de bien gérer les frustrations des agents et cadres de la SOKIMO dont ils ont déjà tout détourné, ils se rabattent sur KIBALI pour l’exposer à la vindicte populaire. La saisie des comptes de Kibali conduira inexorablement au non-paiement ou au retard en paiement de ses devoirs envers l’Etat congolais surtout que c’est en termes des millions de dollar américain versés dans le compte du trésor. Ce retard aura des répercussions sur la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat. Aussi, sur l’économie de la cité de Doko-Durba au point de créer des poches d’insécurité et permettre aux groupes armés dont CADECO de pénétrer Haut-Uélé resté en sécurité grâce à l’investissement de Kibali.
C’est là que certaines sources soupçonnent Droma Ndowa Ferdinand d’être de connivence avec ces groupes armés pour recréer l’insécurité dans cette partie de la RDC/
Arbitrage de Paris
Cette insécurité pourra résulter de la décision de Barrick d’aller traduire SOKIMO par devant la Chambre d’arbitrage à Paris selon les clauses contractuelles dans les Statuts qui réunissent et régissent les actionnaires. Et l’Etat congolais sera condamné à de grosses sommes des dommages-intérêts et les gisements pourront être confisqués pour être placés comme garanties dans les banques étrangères et c’est Félix-Antoine Tshisekedi qui perdra les moyens de sa politique.
La contre-attaque
C’est depuis le 17 avril 2021 que l’affaire pendante entre les sociétés Kibali Goldmines et SOKIMO a pris un tournant décisif. Et ce, devant la justice congolaise.
La société Kibali Goldmines a assigné SOKIMO en justice à bref délai en contestation et en main levée de la saisie conservatoire devant le tribunal de commerce de Gombe. Kibali Goldmines a dans sa requête, donné également assignation à comparaître à certaines banques commerciales. Notamment à Raw Bank, EquityBCDC SA, Eco Bank, BGFI SA, Sofibanque SA, la Banque Centrale du Congo, Cadeco, TMB et Afriland.
Nicole Kakese
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