Donné pour le moins instruit de tous les candidats à la Présidentielle de décembre 2018, le sans diplôme d’Etat, ni universitaire, Félix-Antoine Tshisekedi, a lamentablement échoué quatre ans après son avènement à la tête de la RDC ! C’est le moins que l’on puisse entendre de ses multiples détracteurs qui ne manquent pas d’arguments pour indiquer que son bilan est largement négatif. Sans données chiffrées, sans une alternative plausible, d’aucuns annoncent déjà son échec aux prochaines joutes électorales en publiant déjà les résultats où le Futur Président est déjà connu.
En face de ses détracteurs, ses fanatiques qui ne cessent aussi de crier ‘’Fatshi Béton ! Bilan largement positif !’’.
Là aussi, chacun y va de son propre commentaire. Chacun est Communicateur du Chef. Aucune coordination de la mise en commun des éléments de langage pour communiquer. Chacun y va comme il entend. Aucune structuration dans l’articulation de la vente de l’image et des actions du Chef de l’Etat. Des actions qui ne sont pas à chercher avec la lampe.
Ce qui laisse la place à l’intox de l’opinion. L’opinion, surtout dans les milieux urbains semblent avoir été prise au piège de ceux qui nagent dans l’intox, la désinformation et la déformation des faits. S’il faut y ajouter l’apport des réseaux sociaux, il est possible de croire que ceux qui prêchent contre Félix-Antoine Tshisekedi l’auraient déjà emporté et ce, sans compter quel est le nombre de Congolais qui sont sur Internet.
Déficit de communication
Tout simplement parce que le camp Félix-Antoine Tshisekedi ne communique pas comme du temps de Joseph Kabila où le Programme des ‘’Cinq Chantiers de la République’’ ou ‘’Révolution de la Modernité’’, pourtant des chimères, ont été vendus comme si c’était une réalité. Beaucoup ont cru à Kabila sur base de ces chimères qu’une chaine de télévision pouvait balancer pendant que ces deux programmes ne concernaient que sa petite famille et la bourgeoisie compradore qui s’était créée autour de lui avec une richesse insolente.
Echec patent
Voici pourquoi Félix Tshisekedi a échoué : manque de communication. La Direction de Communication et de la Presse qui ont été muées en Direction de Communication sont restées focus sur l’information protocolaire que la vente de l’image ou des actions du Chef de l’Etat durant son mandat.
Des actions qui ne sont pas à rechercher dans la mesure où la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics est une réalité avec la construction ou la réhabilitation des milliers d’écoles primaires avec la construction et l’offre des bancs pupitres aux écoles, sans parler des efforts chiffrés en termes d’amélioration des conditions socioprofessionnelles de l’enseignant. Un syndicaliste a confié à la Rédaction que durant les 18 ans de Joseph Kabila, le salaire de l’enseignant n’a connu une augmentation que des 12 000 FC alors que sous Tshisekedi, en moins des quatre ans, ce salaire est passé de 80.000 FC à 400.000 FC.
Une visite dans les sites universitaires de Kinshasa (IBTP, UNIKIN, …) ne peut que choquer au regard de l’engagement du Président de la République à donner des logis adaptés au niveau des étudiants de la RDC. Les efforts aussi au niveau des infrastructures avec la construction des ponts, des routes, des centrales hydroélectriques, à travers le pays comme dans les milieux urbains ne sont pas communiqués à l’opinion. Lubumbashi et Likasi, ont connu des travaux de réhabilitation de leurs artères principales avec le respect des normes urbanistiques et environnementales avec le Gouvernement Kyabula. Rien n’est communiqué. On peut faire Kasumbalesa à Monkambo sur du béton, sans que cela ne soit montré à l’opinion par la Communication du Président Félix-Antoine Tshisekedi. On peut quitter Kinshasa jusqu’à Kamuesha dans moins de 24 heures, alors que pour parcourir cette distance du temps de Kabila, il fallait faire au moins trois semaines en route avec risque de ne pas arriver à destination.
Les efforts pour la fourniture en énergie électrique et en eaux potables avec la construction des usines de captage d’eau ne sont pas portés à l’opinion congolaise.
Jusques là, on n’a pas encore abordé la question relative aux libertés et à l’accès de l’espace public où les manifestations publiques des Opposants se déroulent sans gaz lacrymogènes, avec bilan zéro en termes d’enregistrement de mort d’hommes.
Tous les prisonniers politiques : Franck Diongo, Jean-Claude Muyambo, Diomi Ndongala, Huit Mulongo, …ont été libérés et l’apatride de Moïse Katumbi sous Joseph Kabila a retrouvé son passeport congolais avec un retour triomphal le 20 mai 2019.
Ainsi, il est donc possible de critiquer le régime de Félix-Antoine Tshisekedi, surtout que beaucoup d’antivaleurs ont été stoppées avec son avènement notamment avec les affaires relatives aux effectifs des militaires dans l’Est où le Chef de l’Etat seul s’est rendu compte de la maffia et du caractère commercial qui était accordé à la guerre nous menée par les pays étrangers et quelques Congolais gloutons ; la maffia dans le secteur minier avec des scandales comme dans le dossier SICOMINES, SOKIMO, COMINIERE.
Tous ceux qui se retrouvaient derrière les antivaleurs entretenues dans le sous-secteur de l’EPST avec des écoles et enseignants fictifs, ne pourront jamais acclamer Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, autant que ceux qui se retrouvaient avec le système Carte Visas où ils pouvaient jouir de l’argent du contribuable congolais dans n’importe quel point du monde. Le système des cumulards à la fonction publique, celui où les politiciens contractaient des crédits sans rembourser au FPI, ceux qui se servaient des fonds du FONER ou de GO-Pass, Ports illicites, fraudes douanières et fiscales et tant d’autres antivaleurs ne peuvent qu’arguer que Tshisekedi a échoué, lorsqu’en face, alors que l’on a de quoi vendre, on ne sait pas se lever pour montrer ce qui a été fait.
Cependant, les communicateurs sont dans des futilités sur les individus avec une loi comme celle dite de Tshani, d’interdiction de consommation des animaux de compagnie… Une classe politique qui ne peut pas échanger sur les idées…
Dans le prochain numéro
Ceux qui ont contribué à l’échec de Tshisekedi.
