Réponses de Jean thierry Monsenepwo aux 12 propositions de Joseph Kabila.
- Mettre fin à la dictature, mieux, à la tyrannie
🟢 Réponse :
L’accusation de tyrannie perd toute crédibilité lorsqu’elle émane d’un acteur ayant gouverné pendant 18 ans sans alternance, au prix de nombreuses violations constitutionnelles, d’un glissement électoral de deux ans et d’une répression brutale des libertés publiques. Le régime actuel est issu d’élections transparentes (2018 et 2023), avec alternance au pouvoir, liberté de presse restaurée et respect du pluralisme. La tyrannie a été congédiée avec le départ du régime Kabila. - Arrêter la guerre
🟢 Réponse :
La guerre à l’Est ne peut être arrêtée sans d’abord identifier ses commanditaires historiques. Le M23, aujourd’hui fer de lance de l’agression, est un produit direct des accords et compromis de faiblesse signés sous le régime Kabila, en particulier ceux de 2009 et 2013. Le gouvernement actuel assume une ligne de fermeté militaire, diplomatique et populaire, articulée autour du soutien aux FARDC et à la souveraineté nationale. - Rétablir l’autorité de l’État sur toute l’étendue du territoire national
🟢 Réponse :
Le démantèlement de l’autorité étatique dans certaines régions du pays est l’héritage direct d’un pouvoir qui, pendant près de deux décennies, a cohabité avec des chefs de guerre, des groupes armés et des seigneurs locaux. Depuis 2019, l’État a lancé une politique de réarmement institutionnel et militaire, de réforme de la chaîne de commandement sécuritaire et de recentrage de l’action publique dans les zones longtemps abandonnées. - Restaurer la démocratie en revenant aux fondamentaux d’un véritable État de droit
🟢 Réponse :
Le régime Kabila s’est singularisé par une gouvernance autoritaire : élections sans consensus, Cour constitutionnelle aux ordres, répression de l’opposition. Aujourd’hui, les institutions fonctionnent de manière autonome, le Conseil Supérieur de la Magistrature est rénové, la CENI est pluraliste, et les décisions judiciaires ne sont plus télécommandées par le politique. La restauration de l’État de droit est en cours, là où elle avait été confisquée. - Rétablir les libertés fondamentales
🟢 Réponse :
Les libertés fondamentales sont désormais garanties dans les faits : presse pluraliste, opposition parlementaire active, manifestations autorisées. Le peuple congolais se souvient encore des jeunes du mouvement Lucha ou Filimbi, détenus sous le régime Kabila pour des actions non violentes. Le pouvoir actuel respecte le droit d’expression, l’égalité devant la loi et la liberté de conscience. - Réconcilier les Congolais et reconstruire la cohésion nationale
🟢 Réponse :
La fracture nationale s’est creusée sous un leadership qui a privilégié les équilibres de clans à l’unité de la Nation. En instaurant un gouvernement d’union nationale, en favorisant la représentativité territoriale dans la gestion publique, et en promouvant un récit national commun autour de la défense de la souveraineté, le Président Tshisekedi œuvre à la réconciliation réelle des Congolais. - Relancer le développement par une bonne gouvernance économique […]
🟢 Réponse :
Le pillage systémique des ressources nationales, les contrats léonins et l’impunité des élites ont caractérisé la gouvernance économique de l’ère Kabila. Aujourd’hui, les recettes publiques ont doublé, l’Inspection Générale des Finances (IGF) audite toutes les institutions sans tabou, les investissements dans les infrastructures reprennent, et les efforts de bancarisation et de transparence sont palpables. La rupture est manifeste. - Relancer le dialogue sincère avec les pays voisins […]
🟢 Réponse :
Le dialogue ne peut être sincère sans réciprocité ni respect de la souveraineté. Le pouvoir actuel privilégie une diplomatie de dignité : coopération sécuritaire avec la SADC, recours à l’Union africaine, dénonciation claire de l’agression rwandaise. Le silence complice de l’ancien régime face aux incursions étrangères a laissé place à une ligne de défense nationale assumée et légitime. - Rétablir la crédibilité du pays auprès des partenaires […]
🟢 Réponse :
Sous Kabila, la RDC était un État failli aux yeux de nombreux bailleurs. Aujourd’hui, le pays a retrouvé sa voix dans les grandes instances : sommet RDC-USA sur les minéraux critiques, coopération renforcée avec le FMI, attractivité pour les investissements dans l’énergie et les infrastructures. La crédibilité repose sur des actes, pas sur des slogans. - Neutraliser les groupes armés et rapatrier les étrangers […]
🟢 Réponse :
La stratégie de cooptation et d’intégration des chefs de guerre dans l’armée, pratiquée par Kabila, a affaibli l’institution militaire. Le pouvoir actuel privilégie la neutralisation militaire et judiciaire des groupes armés, en lien avec la justice transitionnelle et les accords sécuritaires sous-régionaux. L’objectif est de démanteler les réseaux, pas de les absorber. - Mettre fin au mercenariat et appliquer les conventions pertinentes […]
🟢 Réponse :
Le recours aux forces parallèles et mercenaires a été institutionnalisé sous le régime Kabila. Aujourd’hui, la politique de défense repose sur les FARDC, réhabilitées et responsabilisées. La RDC respecte les engagements régionaux et internationaux, en lien avec l’Union Africaine et les Nations Unies, et combat toute forme d’ingérence illégale. - Ordonner le retrait des troupes étrangères du territoire national
🟢 Réponse :
Ce retrait est déjà un objectif politique constant du président Tshisekedi. La participation ponctuelle de certaines troupes, sous mandat régional ou bilatéral, est transparente et encadrée. À l’inverse, c’est le régime précédent qui a pactisé, dans l’opacité, avec des forces étrangères, parfois même contre les intérêts du peuple congolais.
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