SÉQUESTRATION OU NON?? GISÈLE BUSIMA AU CŒUR D’UN SCÉNARIO DIGNE D’UN FILM HOLLYWOODIEN
Depuis quelque temps, le nom de Gisèle Busima ne cesse résonner sur la scène médiatique. Au cœur de plusieurs embrouilles, cette congolo-americaine a récemment porté plainte à l’encontre du Ministre de la communication et Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, l’accusant d’avoir ordonné sa « séquestration ».
Busima, une Congolaise naturalisée américaine, a déposé une plainte en Belgique accusant le Général-Major Christian Ndaywel de l’avoir séquestrée sur ordre de Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais.
Cependant, des enquêtes menées par les services de renseignement congolais révèlent que la plaignante serait en effet une espionne au service du Rwanda.
Des éléments en sa défaveur
Avant son arrestation, elle occupait le poste de manager VIP dans une banque à Kinshasa, ce qui lui permettait d’accéder à des personnalités politiques congolaises. Son téléphone contenait des échanges fréquents avec Corneille Nangaa, coordonnateur de l’AFC/M23, renforçant les soupçons sur ses activités d’espionnage.
De plus, en avril 2024, Éric Nkuba Shebandu, conseiller stratégique et politique de Corneille Nangaa, coordinateur de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), est arrêté à l’aéroport international Julius Nyerere de Dar es Salaam, en Tanzanie. Lors de l’analyse de ses téléphones, les services de renseignement militaires congolais ont découvert parmi ses contacts une femme identifiée comme espionne rwandaise :
Gisèle Busima Nebale, officiellement manager VIP dans une banque basée à Kinshasa.
Cette découverte a conduit à l’arrestation de Mme Busima par les autorités congolaises. Et après la pression des États-Unis, son pays d’adoption, elle a été libérée et a quitté la RDC. Par la suite, elle a déposé une plainte en Belgique, accusant le général-major Christian Ndaywel de l’avoir séquestrée sur ordre de Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais. Pour sa défense, elle a fait appel à Maître Bernard Maingain, un avocat connu pour avoir représenté des proches du président rwandais Paul Kagame et de l’opposant congolais Moïse
Katumbi.
Tel est pris qui croyait prendre
Les éléments recueillis par les services de renseignement congolais tendent à démontrer que Gisèle Busima Nebale, loin d’être une simple victime, jouerait en réalité un rôle d’agent infiltré au service du Rwanda. Son lien avec Eric Nkuba, un proche de Corneille Nangaa, lui-même impliqué dans des activités contre le gouvernement congolais, renforce les soupçons.
Ces preuves, une fois avérées, confirment que Gisele Busima Nebale s’est fait passer pour une victime afin de détourner l’attention de ses véritables activités et de nuire à l’image de Patrick Muyaya et due tout Gouvernement congolais en général.
Vic Madiavula
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