À l’heure des bilans, les actes parlent, les échecs aussi !

Par [ Longin BALU ]

Il y a des silences qui rassurent, et des paroles qui trahissent l’amnésie politique. Lorsque l’ancien président Joseph Kabila tente aujourd’hui de donner des leçons de gouvernance, on ne peut que s’interroger, est-ce de l’audace ou du cynisme ?

Car il faut oser, vraiment oser, parler de bonne gestion quand son propre règne a été marqué par l’abandon total du secteur éducatif, une administration rongée par la gabegie, les détournements et les malversations financières. Pendant 18 ans, les écoles tombaient en ruine, les enseignants survivaient à peine avec des miettes, et des millions d’enfants erraient loin des bancs de l’école.

C’est avec l’arrivée du Président Félix-Antoine Tshisekedi que les choses ont changé. La gratuité de l’enseignement primaire, droit constitutionnel longtemps ignoré, est devenue réalité. Et si cette vision s’est concrétisée sur le terrain, c’est grâce à un homme : le professeur Tony Mwaba, que beaucoup surnomment aujourd’hui “le gardien de la gratuité”.

Fervent accompagnateur du Chef de l’État, Tony Mwaba a donné corps à cette réforme historique. Avec rigueur et courage, il a mis en place des politiques audacieuses pour protéger, renforcer et pérenniser la gratuité. Grâce à lui, l’on peut citer entre autres :

Plus de 5 millions d’enfants ont été réinsérés dans le système scolaire ;

Le salaire des enseignants est passé de moins de 150 000 FC à plus de 500 000 FC ;

Les frais de fonctionnement des écoles ont doublé, même dans les établissements conventionnés ;

Plusieurs écoles ont été construites et réhabilitées à travers le pays, avec une attention particulière aux écoles techniques et professionnelles ;

Les enseignants fictifs ont été radiés, les véritables encadreurs mécanisés ;

Et surtout, une politique d’itinérance a été instaurée, permettant au ministre d’aller au contact du terrain, dans les recoins les plus reculés du pays.

Aujourd’hui, les parents ne paient plus les frais scolaires. L’argent autrefois consacré aux minervales sert désormais à d’autres priorités : la santé, l’alimentation, l’autonomisation familiale. C’est cela le “Peuple d’abord” !
Voilà pourquoi Kabila ne peut se permettre de donner des leçons à Félix Tshisekedi. Si ce dernier n’était pas arrivé au pouvoir, l’école gratuite ne serait encore qu’un vœu pieux, et l’éducation ne serait jamais devenue une priorité nationale.

En vérité, le président Tshisekedi a replacé l’éducation au cœur de la République, et le professeur Tony Mwaba a su porter cette vision avec loyauté, discipline et efficacité. Rarement un ministre aura autant défendu la ligne de son Chef. Rarement un homme aura su incarner à ce point la volonté présidentielle avec autant de résultats visibles.

Alors non, M. Kabila n’est pas un modèle de bonne gouvernance. Et dans un pays sérieux, il devrait s’effacer, voire même saluer les avancées réelles faites par son successeur.
Parce qu’en fin de compte, ce sont les faits qui parlent.

Et les faits sont têtus…
Aujourd’hui, les enfants étudient, les parents respirent, les enseignants retrouvent leur dignité.
Et cela, on le doit à Félix Tshisekedi et à son bras fort dans l’éducation, Tony Mwaba Kazadi.