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Conseil Supérieur de la Magistrature : les lauréats en quête de nomination depuis 2022 en colère et annoncent des manifestations à la Cité de l’Union Africaine

Conseil Supérieur de la Magistrature : les lauréats en quête de nomination depuis 2022 en colère et annoncent des manifestations à la Cité de l’Union Africaine

Certes tout vient à point à qui sait attendre, mais là, ils sont au bord du gouffre. Ils étaient à plus de 5000 au total à participer au concours de recrutement, qui avait eu lieu en octobre 2022. Seuls 2500 ont été nommés. Mais après, plus rien ne s’est produit. Ces lauréats courent toujours après une nomination, qui en principe, aurait dû intervenir en avril de l’année en cours.

C’est alors avec une énorme déception que ces derniers se sont adressés via une lettre, au numéro un de la ville de Kinshasa, afin d’exprimer leur indignation.
«Conformément au chronogramme publié par le Conseil Supérieur de la Magistrature en date du 07 février 2024, notre nomination devrait intervenir au mois d’avril 2024, chose qui reste irréalisable jusqu’à ce jour, pourtant nous sommes pris en charge par la loi budgétaire 2024 » ont-il déclaré.

« Toutes les démarches que nous avons entreprises jusque-là, notamment au Conseil Supérieur de la Magistrature, au Ministère de la Justice et même à la Primature n’ont produit aucun résultat escompté. En plus, plusieurs lauréats magistrats venus de provinces pour l’identification physique au mois de novembre de l’année passée sur recommandation du Conseil Supérieur de la Magistrature se retrouvent confrontés à des conditions de vie précaires, inhumaines et de clochardisation, voire dans des familles d’accueil, s’exposant ainsi à tout danger, maladies et même à la perte de leur vie » ont-il poursuivi.

Mieux vaut avoir affaire à Dieu qu’à ses saints, dit-on. Les attentes sont tournées vers le Chef de l’Etat. « Face à ce silence coupable des autorités rencontrées jusque-là, nous nous sommes tournés vers le Chef de l’Etat, parrain de ce recrutement et notre dernier rempart afin de solliciter son implication personnelle pouvant débloquer le parachèvement de notre processus. Voilà pourquoi nous vous informons de l’organisation d’un sit-in qui sera tenu à la Cité de l’OUA, les jours comme les nuits, à partir du vendredi 23 août 2024 jusqu’à ce que la solution à notre situation soit trouvée, et ce, conformément aux prescrits de l’article 26 de la Constitution du 18 février 2006 telle que modifiée et complétée à ce jour et de plusieurs instruments juridiques internationaux dument ratifiés par notre pays », ont-il parachevé leur adresse.

Ils espèrent des mesures de sécurité renforcées pour un déroulement pacifique de leur activité.

Vic MADIAVULA

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