CRISE A L’UNISIC : TENSION A DEUX PÔLES LE PERSONNEL DE L’UNIVERSITE DES SCIENCES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION DIVISÉ AU SUJET DE LA DÉCISION DE GRÈVE GÉNÉRALE DÉCRÉTÉE EN DATE DU MARDI 06 AOÛT DERNIER.

Depuis la déclaration du personnel de l’Université des Sciences de l’Information et de la Communication faite le mardi 06 juillet dernier, cet Alma mater a été le théâtre d’une division profonde au sein de ses agents et cadres. En effet, une grève générale a été décrétée, mais cette décision a suscité des opinions contrastées parmi les membres de l’université.

Il semble qu’il y ait des divergences au sein du personnel de l’Université des sciences de l’Information et de la Communication concernant la décision de la grève générale décrétée le mardi 6 août dernier. Certains sont en faveur de la grève, tandis que d’autres sont contre et souhaiteraient que l’année académique se poursuive sans perturbation.

D’une part, certains membres du personnel soutiennent fermement cette grève, la considérant comme un moyen nécessaire pour revendiquer des améliorations des conditions de travail et des salaires. Ils estiment que cette action est cruciale pour obtenir les changements souhaités et pour faire entendre leurs revendications.

D’autre part, une partie significative du personnel s’oppose à cette grève, arguant que la perturbation des cours pourrait avoir des répercussions néfastes sur l’année académique en cours. Pour ces opposants, il est primordial de maintenir la continuité des activités académiques afin d’assurer la réussite des étudiants et le bon déroulement de leur formation. De plus, certains membres du personnel contre la grève soulignent que ceux qui militent pour la cessation du travail ne sont même pas présents sur le site universitaire, ce qui soulève des questions sur leur engagement réel envers les revendications.

Les étudiants, quant à eux, se trouvent au cœur de cette crise. Ils se mobilisent activement pour exprimer leur mécontentement face à la grève, surtout après avoir réglé leurs frais académiques. Ils réclament la poursuite normale des cours et la préservation de leur parcours académique, soulignant l’impact potentiel de la grève sur leur avenir.

La situation actuelle met en lumière la complexité des enjeux au sein de l’université, entre les aspirations du personnel et les attentes des étudiants. Il est maintenant crucial pour le comité de gestion de trouver un équilibre qui permettra de résoudre les conflits tout en garantissant le bon déroulement de l’année académique.

Il est important de trouver un équilibre entre les revendications légitimes des différentes parties prenantes et les besoins des étudiants qui pourraient être affectés par une interruption des activités académiques. Il pourrait être bénéfique d’engager un dialogue et des négociations pour parvenir à un compromis satisfaisant pour tous.

Christian la Grace LIOLYA