Derrière les poursuites contre Constant Mutamba, se cachent celles contre Félix Tshisekedi
L’épisode Constant Mutamba commence à révéler ses vrais mobiles. Il s’agit d’un complot contre le Président de la République. Si les comploteurs réussissent leur action, le prochain sur la liste des poursuivis sera certainement, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Le décor planté au Parlement balise déjà cette voie avec le très ambitionné et très rusé Vital Kamerhe sans omettre la fidélité de Jean-Michel SamaLukonde pour des raisons évidentes.
L’alerte est donnée par un ancien agent des renseignements basé à l’extérieur qui révèle un réseau maffieux au service de Paul Kagame, sous la direction de Joseph Kabila pour atteindre Félix-Antoine Tshisekedi.
Le péché de Constant Mutamba
Le plus grand péché commis par Constant Mutamba est d’avoir fait enclencher les poursuites contre les dirigeants du PPRD. Il a touché au fruit interdit lorsqu’il a donné injonction à l’Auditeur général d’enclencher les poursuites contre le Président honoraire Joseph Kabila Kabange.
La machine s’est ainsi mise en marche pour faire entrer dans le jeu, l’ancien ami d’enfance de Monsieur Aubin Minaku, le Premier Avocat général près la Cour de Cassation, Monsieur Adler Kisula Betika Yeye, Secrétaire Exécutif de la Cellule Nationale de Renseignements Financiers CENAREF en sigle qui a trouvé un mobile pour amener la tête de Constant Mutamba à sa sœur la première avec la complicité du Procureur Général près la Cour de Cassation.
La machine prend la vitesse de croisière, lorsqu’en sa qualité d’autorité contractante, le Ministre Constant Mutamba saisit la Première Ministre en sa qualité d’autorité approbante pour le marché relatif à la construction de la prison dans la ville de Kisangani décidée au Conseil des Ministres dirigé par le Président de la République.
Comptant sur la bonne foi de la Première Ministre et s’appuyant sur les dispositions légales qui exigent à l’autorité approbante de répondre dans moins de dix jours, le Ministre Mutamba a cru bien faire en signant le contrat estimant que le élai de 10 jours était déjà dépassé.
En effet, passant outre les dispositions de la loi relative aux marchés publics qui fixent un seuil pour passer les marchés de gré à gré, compte tenu de la sensibilité de ces milieux, le Ministre va signer le contrat. Et comme la société ne disposait pas de comptes à la Rwabank, elle y a ouvert son compte et l’argent a été versé. Voilà où va tomber le Ministre Mutamba lorsque l’affaire arrive aux mains de l’ami de Minaku qui le transmet très rapidement au Procureur Général Mvonde Firmin, qui dans une sorte d’un réseau sollicite très rapidement l’autorisation de l’instruction à l’Assemblée nationale. Dans un scenario à la théâtrale Vital Kamerhe informe vite la plénière, une Commission est mise en place et l’autorisation est votée. Dans une sorte d’acharnement, un autre réquisitoire est déposé le lendemain et lu du haut de la tribune. Tout est très vite fait.
Des questions
Comment le Procureur général près la Cour de Cassation contre qui le Ministre Constant Mutamba a initié une enquête pour s’enquérir de la manière dont il a acquis une villa en Belgique sera objectif, impartial pour instruire dans cette affaire ? Comment les magistrats sous son autorité seront-ils objectifs et impartiaux ? Il se pose un problème de moralité.
Les mobiles
Outre ce qui est jugé d’arrogance et de populisme dans le chef du Ministre de la justice, Constant Mutamba a porté le projet du Tribunal financier. Une fois que ce projet passe, un gros morceau sera enlevé aussi bien, au parquet qu’à la CENAREF. Voilà pourquoi tout a été entrepris pour bloquer Mutamba afin que ce projet ne passe. Une raison de plus de la coalition Kisula-Mvonde-Suminua pour faire tomber Mutamba.
Coordination
Le système Kagame ayant été désarticulé, le Rwanda n’a trouvé mieux que de remettre son Joker sur la scène politique. De cette façon, le Rwanda n’est plus agresseur, il s’agit d’une affaire entre Congolais ou entre le Président honoraire et le Président en fonction.
A défaut d’éliminer Félix-Antoine Tshisekedi, il faut le poursuivre en justice pour haute trahison. Le décor étant planté au Parlement, comme dit ci-haut, il faut effacer son bras séculier de la têtede la justice pour réussir ce coup. Et si Félix-Antoine Tshisekedi s’aligne sur cette voie, c’est lui qui sera le prochain.
La joie de tous le Pro-Rwanda
L’autorisation de l’instruction obtenue à l’Assemblée nationale a fait couler le champagne dans tous les mieux rwandais et du PPRD. Ce qui confirme que cette action vient certainement du Rwanda pour protéger Kabila et sanctionner un ‘’petit qui se croyait arrivé’’.
C’est ici que les vrais patriotes devraient se montrer vigilants pour que cette action n’aboutisse.
Entre temps, personne n’ose lever sa voix pour attaquer l’agression rwandaise.
Nicole Kakese.
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