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Haut-Katanga: Une taxe imaginaire montée de toutes pièces par la DGDA et le CNPR?

Haut-Katanga: Une taxe imaginaire montée de toutes pièces par la DGDA et le CNPR?

La prolifération des taxes illégales en RDC est un problème majeur qui freine l’activité économique et alimente la corruption. Beaucoup d’autorités ou de services publics créent des taxes fictives sans aucun fondement légal, profitant du manque de transparence et de contrôle rigoureux.

Dans le grand Katanga par exemple, principalement au Haut-Katanga, les plaintes viennent de partout, suite à l’imposition d’une taxe dont le sous bassement demeure encore obscure à ce jour. Une vraie corvée qui empêche les commerçants (principalement les importateurs des motos) de travailler librement dans cette partie du pays.

Hormis les frais de dédouanement, ces commerçants sont obligés de payer 24 dollars par moto, des chiffres qui paraissent exorbitants pour beaucoup d’entre eux , surtout qu’il n’y a jamais eu de documents attestant l’applicabilité de cette taxe.

Cela ressemble à une situation de racket institutionnalisé ou de prélèvement illégal sous couvert d’une taxe inexistante dans les textes officiels. Si ni la DGDA (Direction Générale des Douanes et Accises) ni le CNPR (Conseil National de la Protection Routière) ne reconnaissent cette taxe, mais que les importateurs doivent tout de même la payer, il est probable qu’il s’agisse d’une manœuvre frauduleuse orchestrée par certains agents corrompus.

Si l’Inspection Générale des Finances (IGF) n’est pas informée, il serait utile qu’une enquête soit ouverte pour clarifier la légalité de cette taxe et identifier à qui elle profite réellement. Ce genre de situation est malheureusement courant dans certains circuits administratifs, où des taxes fictives servent à financer des intérêts privés au détriment des commerçants et de l’économie locale.

Tant que ces pratiques continueront, l’économie du pays restera fragilisée, et la méfiance des investisseurs ne fera qu’augmenter. Il est donc crucial que les autorités compétentes prennent ce problème au sérieux et imposent une réforme en profondeur du système fiscal.

Un pays en plein essor ne peut pas se permettre de laisser prospérer des pratiques qui ralentissent l’économie, découragent les investisseurs et alimentent un système où seuls quelques individus profitent au détriment du développement national.

Une RDC ambitieuse et tournée vers l’avenir doit s’attaquer à ce fléau pour bâtir une économie plus forte, équitable et attractive pour tous.

Vic Madiavula

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