Le Rwanda menace de prendre Goma : Washington se venge de la renégociation des contrats chinois
Le « contrat du siècle » entre la RDC et la Chine finalement amendé
Après avoir identifié et pointé du doigt l’ennemi de la RDC, à travers la personne de Paul Kagame, le Président Félix Tshisekedi ne devrait plus fermer sa bouche. Il doit également citer nommément les Etats-Unis d’Amérique et l’administration des Démocrates qui sont des véritables ennemis de la RDC et qui entretiennent la guerre dans l’Est. Les Etats-Unis menacent la chute de la ville de Goma pour venger la des contrats chinois qui ont permis à la RDC de récupérer au moins USD 7 Milliards de construction des infrastructures routières. Voilà pourquoi, le Secrétaire d’Etat américain, ne s’est pas empêché, voyant l’avancée des troupes de Wazalendo, pour appeler Kinshasa et Kigali à la table des négociations. Ce qu’aucun congolais ne peut accepter aujourd’hui, face au silence de la communauté internationale qui appuie le Rwanda pour massacrer et violer les populations de l’Est.
C’est donc une vengeance qui devrait être prise au sérieux par tous les congolais qui devraient se lever contre un seul homme pour exiger l’arrêt de la guerre ou la rupture des relations privilégiées entre la RDC et les USA. Ne pas le faire, c’est capturer et laisser l’Oncle Sam réussir son plan de balkanisation de la RDC après avoir créé des troubles au Soudan et en Ethiopie alors que la balkanisation de ces pays était indiquée comme moyens de leur accorder la paix.
Aujourd’hui, tous les congolais devraient désigner et crier sur la véritable poule qui remplit la casserole du poussin Rwanda.
C’est un secret de polichinelle que la guerre d’agression a été lancée par Tony Blair de la Grande Bretagne et Bill Clinton, se servant de Paul Kagame et de Museveni pour chasser Mobutu du pouvoir.
Aussi, que depuis la signature des contrats chinois par Joseph Kabila en 2008, les relations entre la RDC et les USA se sont davantage détériorées au point de ressusciter le CNDP pour relancer les hostilités qui ont fini par la signature de l’Accord du 23 mars 2009 où le Rwanda avait imposé le contrôle des services de sécurité de la RDC et nos frontières en laissant les sociétés rwandaises organiser pour nous le commerce de nos minerais à l’étranger.
Arrivé au pouvoir, Félix Tshisekedi a exigé la révision de ces contrats léonins qui ont été négociés dans une légèreté qui frisait la trahison.
En effet, la RDC a finalement trouvé un accord avec la Chine représentée par le Groupement des entreprises chinoises (GEC). Le contrat minier de 2008 signé sous la présidence de Joseph Kabila va être enfin amendé. 55% des bénéfices de l’exploitation des concessions minières confiées à la Chine iront bien aux intérêts congolais.
L’ex-président Kabila (2001-2019) avait négocié en 2008 un contrat sous forme de troc – cobalt et cuivre contre la construction d’infrastructures avec un consortium chinois pour un montant de 9 milliards de dollars, renégocié à 6 milliards sous pression du Fonds monétaire international (FMI). Ce contrat avait pris le nom de « Contrat du siècle ».
Près de 2,74 milliards ont été décaissés par la partie chinoise, pour l’essentiel sous forme d’investissements à la date de la fin de l’année 2022.
« Un important déséquilibre financier » au détriment de la RDC
Le président Félix Tshisekedi s’était exprimé en février 2023 en faveur de la révision du contrat minier conclu en 2008 avec la Chine afin de « garantir les intérêts » de la République démocratique du Congo.
Mi-février 2023, l’Inspection générale des finances (IGF) de la RDC estimait dans une étude qu’il y avait, dans cette convention de collaboration, un « important déséquilibre financier » au détriment de la RDC.
Dans ses conclusions, l’IGF avançait un montant de « 76 milliards de gain pour la partie chinoise, contre 3 milliards d’infrastructures pour la RDC ».
Dans le nouveau partage l’Etat congolais percevra près d’un tiers d’un milliard de dollars de bénéfice à produire par la société conjointe Sicomines sino-congolaise. Cela, selon Kinshassa, cela représenterait de fait un doublement des sommes allouées à la construction de nouvelles constructions et nouvelles infrastructures.
Joël Cadet
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