Primature: Jean-Michel Sama Lukonde engage son gouvernement à renforcer les actions dans les secteurs

Ce mercredi 01 octobre 2023, le Premier Ministre Sama Lukonde a tenu dans son cabinet de travail à Kinshasa, la traditionnelle réunion du Comité de Conjoncture Economique, CCE en sigle avec entre autres, les ministres et vice-ministres des Mines, du Budget, des Hydrocarbures et des Finances.

Ce jour, il a été question de renforcer les actions dans les secteurs sociaux afin de répondre aux recommandations du récent rapport de la Banque mondiale sur la pauvreté. Il a donc été examiné la situation économique sur le plan tant national qu’international.

À l’international, le CCE a passé en revue ce rapport de la Banque mondiale sur l’élimination de la pauvreté, et celui de la Conférence des Nations-Unies sur le Commerce et le Développement, CNUCED en sigle.

Au niveau national, il s’est penché sur l’adoption par l’Assemblée Nationale du projet de Loi des finances pour l’exercice 2024. Ce projet de loi avait été présenté en équilibre avec des prévisions de recettes à hauteur de 40 500 milliards de francs congolais, représentant ainsi une augmentation de 24% comparativement au budget de l’exercice en cours.

A ce sujet, le Ministre du Budget, Aimé Boji a fait savoir que ce projet de Loi est en cours d’examen au niveau du Sénat.

Quant au rapport de la Conférence des Nations-Unies sur le Commerce et le Développement portant sur la dépendance des pays en voie de développement, spécialement sur les produits de base, le Ministre d’État au Budget a livré que cette dépendance de ces pays en voie de développement relative aux produits de base, ne fait que les exposés aux chocs mondiaux.

Sur ce, il a été recommandé à ces pays de fournir des efforts pour la diversification de leurs économies, en priorisant les secteurs à fort potentiel afin d’accroître la création d’emplois et aussi l’augmentation des revenus.

D’après le ministre Aimé Boji Sangara, ces recommandations de la Banque Mondiale aux pays en voie de développement, suggèrent à ces derniers d’augmenter des dépenses dans les secteurs sociaux, notamment celui de la santé, de l’éducation et des infrastructures de base.

Il est nécessaire de noter que le rapport de la Banque Mondiale consacré à l’élimination de la pauvreté révèle qu’à l’horizon 2030, et faisant suite au choc qu’a connu l’économie mondiale entre 2020 et 2022, cet objectif de développement durable ne pourra ne pas être atteint dans la mesure où il y aura à peu près 600 millions de personnes qui vont continuer à vivre dans les conditions d’extrême pauvreté.

Se livrant à la presse, le ministre d’État au Budget a souligné, quant aux indicateurs macroéconomiques, notamment pour ce qui est de l’inflation, “qu’on note une légère accélération du rythme de formation des prix comparativement à la semaine d’avant.”

“Mais je tiens à rassurer l’opinion que le gouvernement poursuit l’exécution des mesures qui ont été adoptées pour la maîtrise de l’inflation dans notre pays. Quant au taux de change, à l’indicatif, l’on signale une dépréciation du franc congolais face au dollar qui, au parallèle, enregistre une légère stabilité. Au 27 octobre, le franc congolais s’est échangé à un taux de 2.598 francs congolais pour 1 dollar américain et au parallèle, on a constaté un taux de 2.591 francs congolais pour  1 dollar américain”, a-t-il poursuivi.

Pour ce qui est des réserves de change, Aimé Boji a parlé d’une relative stabilité qui se situerait à 4,6 milliards de dollars américains, ce qui représente à peu près 11 semaines d’importation des biens et services sur ressources propres du gouvernement.

Il faudrait donc dire que comparativement à la situation de la période du 31 décembre 2022, il y amélioration de 5% dans ces réserves internationales.

Le ministre des Hydrocarbures a pris part cette réunion afin de discuter sur la question relative à l’approvisionnement et à la distribution des produits.

Ainsi, quelques mesures ont été proposés pour empêcher le secteur des hydrocarbures de souffrir d’une quelconque crise d’ici la fin de l’année, et ainsi éviter de pénurie à la pompe essence.

 Shomba S. Marie