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RDC : « Abbé Nsholé sur Top Congo : Toujours aucune preuve sérieuse contre Denis Kadima » (Tribune de Hélène Maloba)

RDC : « Abbé Nsholé sur Top Congo : Toujours aucune preuve sérieuse contre Denis Kadima » (Tribune de Hélène Maloba)


Nous avons suivi avec attention l’émission Face à Face de Top Congo FM du dimanche 08/08/2021, avec comme invité le représentant de la CENCO. Abbe Nsholé n’a apporté aucune preuve des allégations brandies par les églises catholique et protestante concernant le candidat Denis Kadima. Son intervention n’a rien apporté de nouveau, si ce n’est encore une fois un acharnement contre Kadima et l’aveu d’avoir effectivement chassé les autres confessions religieuses du Centre interdiocésain.

Voici de questions fondamentales auxquelles la CENCO et l’ECC devraient répondre pour éclairer le public congolais. Par exemple :

  1. Le 27 juillet, les Confessions religieuses avaient auditionné les 4 candidats présélectionnés, y compris Denis Kadima, leur posant des questions techniques et leur demandant de clarifier toutes les zones d’ombre et diverses rumeurs. Pourquoi avoir laissé Kadima repartir sans lui poser des questions sur les allégations de menaces, intimidations et corruption dont parlent la CENCO et l’ECC ? N’est-ce pas de l’injustice que de tenter de le recaler sur base des allégations sur lesquelles il n’a pas été auditionné ?
  2. Des témoignages renseignent que lorsque les confessions religieuses ont terminé de lire le PV d’une plénière antérieure de leur Plateforme, un Chef religieux a publiquement nié avoir accusé Denis Kadima de tentative de corruption, rejetant ainsi les allégations que Abbé Nshole tentait de lui faire porter. Curieusement, la CENCO et l’ECC ont délibérément ignoré ce démenti du PV. Pourquoi continuent-ils de revenir à ce fait, le présentant comme une preuve alors que cela avait été rejeté lors de cette plénière ?
  3. Abbé Nshole parle de témoignages obtenus grâce à des enregistrements, lesquels ont été manifestement obtenus illégalement, ce qui est très grave Par ailleurs, jusqu’ici, aucun Chef religieux n’a accusé Denis Kadima avec preuve à l’appui l’impliquant d’avoir personnellement commis des actes d’intimidation, de menaces ou de corruption. Pourquoi condamner un candidat pour des actes qui auraient été prétendument posés par des tiers ?
  4. D’après la CENCO, la candidature de Kadima avait été rejetée à la mi-2020, par manque de parrainage d’une confession religieuse. Pourtant, certains chefs religieux ayant participé à cette plénière de 2020 affirment que le Président de séance de l’époque, le Cardinal Fridolin Ambongo, avait imposé l’exclusion de ce candidat et de deux autres, à cause de leurs origines tribales qui sont les mêmes que celle du Chef de l’Etat. Ne voyez-vous pas qu’il y a acharnement contre ce candidat étant donné qu’il y a chaque fois un nouveau prétexte pour l’écarter ?

Contribution citoyenne de Hélène Maloba

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