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Impact News

Après l’échec d’obtenir le report et de la tricherie avec les smartphones de l’UE: Katumbi emprunte le schéma Ouattara

Il a fui la presse locale. Est-ce parce qu’il n’est pas bio? Facile à répondre. Il ne s’est confié qu’aux medias de l’étranger. Parce qu’il est étranger? Tous les éditoriaux des médias de l’étranger dessinent pour lui l’accession au pouvoir. La voie : le chaos.

Pourquoi? Parce qu’il n’a pas battu campagne. S’il l’a battue, c’était tout sauf une campagne. Ce n’était que la critique et l’annonce du départ du Président sortant. La critique est aisée et l’art est difficile.

Pas d’offre politique. Des promesses démagogiques. Sans programme, ni chronogramme. Sans indiquer par quel moyen il va parvenir à faire réussir ses promesses.

Lui qui attendait l’invalidation de sa candidature. Il a été pris au dépourvu lorsque la CENI et la Cour constitutionnelle l’ont validé. En dépit de la mauvaise campagne. De père et de mère, qui l’a trop fragilisé.

Pire, au lieu de fédérer tous les candidats opposants, il a préféré s’imposer. Les mettre devant un fait accompli.

Acheter les plus faibles. Les sans bases et sans militants, noyant ainsi les plus méritants. Sessanga, l’intelligentsia. Mukwege, carnet d’adresses et notoriété. Fayulu, la constance. Muzito, l’expérience et l’expertise… Il a préféré acheter le compte X de Kikuni. Qui ne peut être voté, même pas par son épouse.

Et vite, Mukwege l’a traité de manipulateur. Incorrect et malhonnête. Lui aussi, n’a pas su décoller sa campagne. Sans moyens. Puisqu’ayant été le plan B de l’Occident. Au cas où Katumbi tombait. Katumbi n’est pas tombé. Tshisekedi l’a laissé venir. Et il s’est cassé les dents. Tshisekedi va l’emporter.

 

Puisqu’étant de l’étranger, il s’est confié à TV 5. À la question de savoir quelle sera son attitude, au cas où il perdait? Katumbi répond. Ce, sans cohérence. L’article 64. Dont, on en est sûr, il n’en maîtrise le contenu. Seuls résultats crédibles, ceux qui vont le proclamer 6ème Président de la République.

 

Et pourtant, le report qui allait favoriser le dialogue a échoué. La tentative de tricher avec un système informatique mis en place avec les smartphones européens a été déjouée. Il a espéré accéder aux machines 48 heures avant le scrutin, là aussi, il a été pris. Les renseignements congolais ont conseillé à Denis Kadima d’apporter les machines dans les bureaux et centres de vote, le jour du scrutin.

Voilà la raison de sa réponse. Une réponse, le crime n’étant jamais parfait, l’a répétée sur son compte X, lorsqu’il fait allusion à Gbagbo. Il attend faire tuer 3000 Congolais, marcher sur leurs cadavres pour accéder au Palais de la Nation. Quelle cruauté !

La voie Ouattara est certes bonne pour lui. Il compte donc sur l’armée de l’étranger pour venir arrêter Tshisekedi, le conduire à la CPI et l’installer au fauteuil présidentiel. Dans cela, il est soutenu par les Congolais naïfs.

Or, le Congo a une destinée. Il n’a jamais répondu aux calculs des hommes. Là où est attendu son chaos, il trébuche, se salit un peu et se relève face au monde, sans verser le sang.

 

La fuite de Mobutu le 16 mai 1997, l’assassinat tragique de M’zée par celui ou ceux à qui a profité ce crime, le 16 janvier 2001, l’alternance pacifique du 24 janvier 2019, étaient des rendez-vous que les prophètes des malheurs avaient prédit le bain de sang. Le sang n’a pas coulé. Il eut un soir, il eut un matin, ce fut un nouveau départ.

Et après le premier mandat de l’actuel Président sortant, il aura un second. Il y aura un soir, il y aura un matin, ce sera un nouveau départ.

 

Joël Cadet N. NDANGA

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