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Au moment où il est attendu sur plusieurs fronts : Félix Tshisekedi énerve…

 

La République Démocratique du Congo est à son 5ème Président de la République, après Joseph Kasa-Vubu (5 ans) ; Joseph Désiré Mobutu, rebaptisé Mobutu Sese Seko (32 ans) ; M’zée Laurent Désiré Kabila (3 ans) ; Joseph Kabila (18 ans) et Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui est à sa quatrième année, il y a lieu de regarder dans le rétroviseur pour voir qui a fait mieux que quiconque. Face à ce tableau, il y a lieu d’établir que Félix-Antoine Tshisekedi, Cinquième Président de la République énerve…

 

Si avec Joseph Kasa-Vubu, la RDC a réussi à s’imposer comme un Etat au cœur de l’Afrique, en composant les textes légaux à la base de la gestion de cet Etat, Joseph Désiré Mobutu a réussi à hisser l’économie congolaise ses cinq premières années de gestion avant qu’il ne sombre dans une dictature qui a avili le peuple congolais, faisant de lui un dieu qui a érigé le culte de personnalité comme mode de recrutement de l’élite.

 

Chassé du pouvoir, il a été remplacé par M’zée Laurent Désiré Kabila, porté par les armées du Rwanda, du Burundi et de l’Ouganda dans une agression qui n’a eu besoin que de son nom pour se vêtir aux couleurs de la rébellion.

 

Trois ans après, il a été abattu au profit de son fils qui a régné pendant 18 ans sans aucun effort pour élucider sur les circonstances de la mort de son géniteur et ce, jusqu’à la mort de celui qui avait fabriqué ses origines lubakat ou katangaise, Feu Prof Ngoy Mukena Lusa Diesse.

Par contre, il s’est débarrassé de tous les compagnons de son père pour se rapprocher davantage avec ceux des anciens leaders du RCD dont son père dénonçait la traitrise, le degré de corruption et d’enrichissement rapide et illite.

Et pendant ce temps, il s’est constitué une fortune au point de devenir plus riche et plus puissant que l’Etat congolais. La terreur, les massacres et assassinats ont été organisés en mode de gestion.

Et contre toute attente, il va quitter le pouvoir après une pression tant au niveau international qu’interne.

Son forcing pour se maintenir au pouvoir qui a coûté la vie à plusieurs Congolais a fini par céder face à la détermination du peuple congolais.

Arrivé au pouvoir à l’issue des élections du 30 décembre 2018, il a été investi le 24 janvier 2019. A peine investi, Félix-Antoine Tshisekedi a ouvert la RDC au monde. Un pays qui vivait comme dans une sorte d’isolement qui ne disait pas son nom. Dans tous les sommets au niveau mondial, régional ou sous-régional, l’ancien Président de la République, ne faisait qu’envoyer que le Ministre des Affaires étrangères à tel point que la RDC était devenue aphone.

Avec la sous-région, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a tenté de restaurer la confiance avec les neuf pays frontaliers avant que Kagame Paul n’abuse de sa bonne foi en ressuscitant son armée à travers le Mouvement terroriste du M23 pour agresser une fois de plus la RDC.

Et Tshisekedi va davantage énerver lorsqu’il entame la diplomatie de dénociation, en citant directement le Rwanda comme pays agresseur. Cet énervement va conduire le Président rwandais à dégainer. Il est devenu depuis un temps comme un  homme déprimé qui, devant les parlementaires ou ailleurs ne fait que soliloquer. Un orateur de talent, n’a plus d’arguments aujourd’hui sur le plan international. Lui qui a su faire du génocide d’avril 1994, un fonds de commerce jusqu’à culpabiliser la communauté internationale et particulièrement la France jusqu’à faire croire au monde que l’agression par l’AFDL, le RCD, le CNDP et le M23 était une affaire congolo-congolaise et que l’armée rwandaise ne venait que pour chasser les FDLR, Kagame est déplumé jusqu’à réclamer désormais la révision des frontières héritées de la colonisation.

 

En outre, le territoire national a été rendu un chantier où les vrombissements des tracteurs et engins de construction et réhabilitation ont été entendus ; la lutte acharnée les détournements des deniers publics engagée ; les efforts pour le rétablissement d’un Etat de droit à travers une justice équitable en marche ; la liberté d’expression garantie jusqu’à aller même au libertinage ; les manifestations publiques se déroulant sans gaz lacrymogènes avec un bilan zéro en termes de mort d’hommes ; la libération de tous les prisonniers politiques et la fin de l’exil imposé à Monsieur Katumbi et toute sa bande ; la fin de poursuites en justice contre lui, aussi bien devant les instances judiciaires civiles que militaires ;

 

Bloqué pendant deux ans au pouvoir par la coalition FCC-CACH, il l’a dissoute en divorçant avec Kabila pour tendre la main à d’autres leaders politiques dont Katumbi qui n’a pour seule ambition désormais que de diriger la RDC par tous les moyens.     

 

Le pays a été remis sur pied. Voici pourquoi Félix-Antoine Tshisekedi énerve. Ce sont des chiffres qui choquent et font très mal à ses adversaires.

 

En effet, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a créé plus de 400.000 emplois dans le sous-secteur de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, à la santé, dans la magistrature et dans la fonction publique.

 

Depuis le mois de janvier 2022, Félix-Antoine Tshisekedi a réussi à mécaniser plus de 144.000 enseignants et en avril 2022, plus de 84.000 enseignants.

 

Dans le secteur de la santé, Félix-Antoine Tshisekedi a mécanisé plus de 5.000 Médecins chaque année ; à la Fonction publique, plus de 22.750 en septembre 2022 et en avril 2023, il y aura plus de 100.000 agents mécanisés ; à la magistrature, il a mécanisé 2500 et 2500 autres le seront en 2024.

En ce qui concerne les sociétés de l’Etat, l’usine de Kingabwa Kintoko a engagé plus de 800 agents ; les 2 usines de captage d’eau ont engagé plus de 1000 agents.

 

Félix-Antoine Tshisekedi a construit et réhabilité les hôpitaux, les universités, les écoles, les routes, les centres de santé, les ports en eaux et secs…

 

Les bandits à mains armées, appelés communément Kuluna, ont retrouvé leur espoir brisé, lorsqu’ils ont été transférés à Kanyama Kasese où ils ont été transformés en bâtisseurs. Aujourd’hui, ce sont eux qui nourrissent, qui construisent les édifices de l’Etat, les bancs et les écoles, …

 

Aucun Chef de l’État congolais depuis 1960 jusqu’à Kabila n’a pu faire mieux que Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en 4ans.

Bakumanya wa Ntumba

 

 

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