DOTATION DES BATEAUX POUR LE TRANSPORT FLUVIAL A KINSHASA : UNE SOLUTION AUX ALLURES DE PROBLÈME

À Kinshasa, les embouteillages sont à leur apogée. Heures de ponte ou non, ils sont toujours aussi infernales au fil des jours. Pour atténuer les problèmes d’embouteillages à Kinshasa, des initiatives sont en cours pour rentorcer le transport fluvial.

La Société commerciale des transports et des ports (SCTP), anciennement ONATRA, est l’entreprise publique responsable de l’exploitation des services de transport multimodal, incluant le transport fluvial et la gestion des ports dans le pays.

Parallèlement, des entreprises privées telles que Chanic, une société belge de construction et réparation d’unités fluviales active en République démocratique du Congo depuis 1928, contribuent également au développement du transport fluvial à Kinshasa. Le chantier naval de Chanic à Kinshasa est l’une des dernières unités de constructions navales actives en Afrique centrale, offrant des services de production, transformation, maintenance et réparation d’unités fluviales.

Ces efforts combinés n’ont qu’un intérêt, celui d’améliorer la mobilité urbaine à Kinshasa en proposant des alternatives aux routes souvent congestionnées, tout en stimulant le secteur du transport fluvial pour répondre aux besoins croissants de la population.

Le transport fluvial est une composante essentielle du réseau de transport en RDC, notamment à Kinshasa, en raison des embouteillages fréquents et de l’état souvent précaire des infrastructures routières. La Société commerciale des transports et des ports (SCTP), anciennement connue sous le nom d’ONATRA, est l’entreprise publique responsable de l’exploitation des services de transport multimodal, incluant le transport fluvial et la gestion des ports dans le pays.

Le seul bémol est de savoir , malgré ces initiatives, le transport fluvial en RDC est confronté à des défis majeurs, notamment le surchargement des embarcations et le non-respect des normes de sécurité, entraînant des accidents tragiques.

Les efforts sont palpables, et bien que les travaux soient en cours pour moderniser et étendre les services de ce secteur à Kinshasa et dans d’autres régions, il est crucial que ces services soient mis en œuvre avec des normes de sécurité strictes pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Vic Madiavula