Fatshisphère : Bifort écarté, les  » Icares  » mis en garde

[Édito]

Hier qualifiée de cour du Roi Pétaud, la fatshisphère a subi depuis peu un véritable nettoyage avec comme point d’orgue ce bruyant  » bye bye  » Fortunat Biselele mieux connu Bifort.

Ce « get out  » de l’homme réputé être  » celui qui chuchotait à l’oreille du Chef  » est perçu par plusieurs analystes comme une cinglante mise en garde du PR5 à ses proches. En off, il se rapporte que la dynamique continue dans cette lancée. L’Udps Gecko Beya en sait quelque chose tout comme, en off, d’autres barbouzes.

État d’esprit compréhensible. Oui, car Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo voulu Roi Soleil par ses valets de la 10ème Rue n’aura que trop eu depuis 2019 des  » Icares « , caricature de ce personnage du mythe grec qui, avec des ailes en cire, voulut voler en continu près du Soleil.

Tout comme dans les fables de la Fontaine une maxime est attachée à l’histoire : il ne faut pas voler trop près du Soleil surtout qu’ici, dans le marigot politique, le Chef est réputé ne point avoir d’ami (éternel).

Comme Icare dans le mythe, l’ex tout puissant Bifort a vu ses ailes fondre et tout présage qu’il ne soit ni le seul, ni le premier puisqu’on se souvient bien des Beya et autres et, encore, Fortunat Biselele n’est point le dernier Icare dans le pré-carré du fils du Sphinx de Limete, d’heureuse mémoire. Comme avec la coalition FCC-CACH, Félix Tshisekedi affiche par le nettoyage de son entourage sa lassitude qui tombe à point nommé surtout après le cinglant revers enregistré fin décembre 2022-début 2023 au Grand Kasaï avec comme maître d’œuvre en détournement des  » mashi-a-mu menu « .

C’est pas sorcier et il ne faut pas être un génie pour le saisir : ces Bruxellois et autres bonzes de la fatshisphère sont dorénavant mis en garde. Ce, surtout que les enjeux politico-sécuritaires de l’heure en phase avec ceux de la présidentielle 2023 obligent, s’il le faut, de faire fondre les ailes de tout Icare zélé. Chacun à sa loupe, scrutons le Ciel, il pourrait pleuvoir des déchus…

Par Ngubaa Yambushi Danny