Haut-Uélé : Les exploitants miniers chinois menacent l’environnement dans la Province de Haut-Uélé
L’environnement est menacé de pollution dans la Province de Haut-Uélé, Nord-Est de la RDC avec l’exploitation minière par les Chinois. Loin s’en faut, il ne s’agit pas d’une quelconque xénophobie, ni une chinois phobie, mais une interpellation, étant donné que les ressortissants du pays de Mao Zedong ne respectent pas les textes légaux qui régissent le secteur des mines, en particulier les obligations environnementales.
Ces exploitants miniers chinois opèrent sur la couverture du Gouverneur de Province qui a mis à leur disposition des éléments des Forces Armées de la RDC et de la Police Nationale Congolaise pour les sécuriser et empêcher l’accès des services de l’Etat dans leurs concessions.
Dans cette grande province de la Révérende Sainte Anuarite Negapeta abrite un grand parc national de Garamba en reconstruction par Kibali Gold Mine qui a importé et introduit de nouvelles espèces dont les rhinocéros blancs.
Ces Chinois ne respectent rien. Pas d’études d’impacts environnementaux et sociaux avant l’exploitation. Ce qui conduit à la pollution de l’air, de l’eau, de la faune et de la flore.
Encore une fois, les voix de la société civile qui se sont levées contre cette manière de faire ne sont pas entendues par les autorités provinciales qui tolèrent et ne veulent pas anticiper pour veiller sur la santé de la population, des animaux marins et sauvages dans cette province.
Au niveau national, les Ministres de l’environnement, des Mines, comme celle du Portefeuille, ensemble avec leurs services centraux laissent pourrir cette situation. Ce qui fait craindre une pollution à un degré très élevé avec toutes les conséquences sur la santé de la population. Or, les conséquences de la pollution ne sont pas nécessairement immédiates. Elles pourront se manifester plusieurs années après. Et il n’y a pas que le Haut-Uélé, mais aussi et surtout tout le territoire national, voire les pays limitrophes avec les rivières qui déversent leurs eaux dans le fleuve Congo.
La plupart d’entre eux, ne disposeraient, ni d’un permis de recherche, encore moins celui d’exploitation.
Certains ne disposeraient que du permis de recherche au moment où ils sont en pleine exploitation.
Une exploitation qui n’est pas loin de l’artisanale.
Voilà pourquoi les voix se lèvent pour inviter les Ministres de l’environnement, des mines et du Portefeuille à faire respecter les textes qui régissent le secteur des mines, et très particulièrement l’environnement. Parce qu’à l’allure où vont les choses, il y a risques que l’on perde encore le peu qui a été acquis notamment avec la réhabilitation du parc national de Garamba.
Contacté, un expert de l’environnement s’est livré à la Rédaction pour signaler déjà l’existence de certaines pathologies dans cette partie du pays qui seraient d’origine de la pollution de l’environnement. Il suffit de parcourir quelques formations médicales de la province de Haut-Uélé pour s’en rendre compte. Aussi, il a été constaté la mort des poissons pour des causes jusques là non encore élucidées. Une enquête mixte des Ministères concernés pourra bien éclairer la lanterne avant que le pire n’arrive.
A bon entendeur, …
JCN
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