Le tandem CENCO-ECC en croisade contre Tshisekedi pour la balkanisation de la RDC en vue de donner la paix à la région !
La lecture avec minutie de l’interview accordée à la RFI par le Président de la CENCO et le Président de l’ECC a révélé entre les lignes les véritables motifs de l’initiative prise par ces têtes de ces deux Eglises dont la source de financements reste mystérieuse et la capacité de prendre les rendez-vous avec les dirigeants de ce monde étonne.
D’entrée de jeu, les deux prélats catholiques interrogés, Mgr Muteba et le Révérend Bukundoa ne sont pas d’accord sur leur souhait au sujet du dialogue entre les Présidents Tshisekedi et Paul Kagame.
Pour le premier, ‘’notre initiative consiste effectivement à mettre les gens autour d’une table pour qu’ils puissent se parler. Nous saluons cette rencontre entre le Président Félix Tshisekedi et le Président Kagame. Ça montre que le chemin que nous avons proposé à notre population ou à nos populations de l’Afrique des Grands Lacs, c’est un schéma qui commence à êtreemprunté par les uns et les autres. Les deux sont des acteurs majeurs. S’ils se parlent, c’est une très bonne chose. Mais notre souhait est qu’ils continuent de se parler’’. Si pour Muteba, l’objectif est que les deux continuent à se parler, pour Bukundoa l’objectif est autre : ‘’Notre travail, c’est aussi de montrer aux gens la voie pour qu’ils nous suivent et comme l’a dit Mgr, notre souhait, ce n’est pas que les deux Présidents se parlent, c’est que nous les Congolais, nous puissions nous parler pour des problèmes qui fâchent au Congo et ils sont nombreux’’. Cette divergence révèle déjà que les éléments de langage n’ont pas été bien retenus. Même au sujet des objectifs de cette initiation. Elle revêt deux objectifs : le premier consiste à organiser un panel national de paix et de cohésion. Ici, ce qui est visé, c’est retrouver la paix et la cohésion nationales dont la finalité est le départ de Félix Tshisekedi. Après cette étape, le tandem CENCO-ECC vise l’organisation d’une Conférence internationale sur la région des Grands Lacs. Ce qui ne peut être compriscomme la Conférence de Berlin bis, comme aiment les répéter les dirigeants rwandais et ougandais, pour revoir les frontières héritées de la colonisation.
“Ça fait des semaines que nous demandons qu’il ait ce dialogue parce que nous ne croyons pas du tout à des solutions militaires à notre problème. La violence engendre la violence, pour nous il faut que les Congolais puissent se retrouver autour d’une table, qu’ils puissent trouver le consensus national et la cohésion nationale. Et ça demande que chacun puisse se dépasser. C’est pourquoi nous saluons la décision du Président Félix Tshisekedi, il s’est dépassé même si autour de lui il y a certains qui ne sont pas d’accord. Mais il a pris ses responsabilités et nous l’encourageons à aller plus loin”, a déclaré Mgr Fulgence Muteba.
Concernant la démission du président Tshisekedi comme principale condition posée par l’AFC/M23 avant le début du dialogue, une question qui révèle une des intentions de cette démarche, le révérend docteur André-Gédéon Bokundoa, président national de l’église du Christ au Congo (ECC), a subtilement répondu (mishoni), en appelant à l’inclusivité de chaque partie pour la résolution des problèmes en RDC. Pour lui, il n’est pas une chose de demander le départ d’une personne qui est en plein mandat.Ce qui fait penser qu’à l’interne, comme l’avait laché Nshole, c’est pour celui qui va remplacer Félix Tshisekedi, l’objectif du forum à l’interne. Ce que rejette le Président de l’ECC : « Si nous connaissons des problèmes au Congo, c’est surtout à cause de l’exclusion. Nous ne croyons pas que pour qu’il y ait la paix, il faut exclure certains et garder les autres. Je crois que nos bien-aimés vont revenir dans le bon sens pour voir comment nous pouvons aller jusqu’à la fin de son mandat et organiser de bonnes élections pour l’avenir de notre pays. Mais demander le départ de quelqu’un qui a un mandat nous croyons que ce n’est pas une bonne chose », a déclaré Bokundoa.
Les évêques de la Cenco et les pasteurs de l’ECC ont sollicité au cours d’une rencontre mercredi 19 mars à Élysée, le soutien du président français Emmanuel Macron pour la réussite du dialogue prôné à travers l’initiative du Pacte social.
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