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Impact News

Les habitants du quartier Lalou dans la commune de Ngaliema en désarroi à quelques semaines de la saison de pluie



Nulle n’ignore que la saison pluvieuse fait le bonheur de ceux qui habitent les milieux arides, mais elle est aussi un cauchemar pour ceux des milieux érosifs.

À cause de cette véracité des faits, la rédaction de l’impact News s’est intéressée sur les incidences de la pluie.

Réputée comme commune huppée, la commune de Ngaliema compte aussi des innombrables érosions, notamment celles du quartier Lalou.

Les habitants des ces milieux érosifs craignent déjà cette saison de pluie qui s’annonce d’ici le mois prochain. Ce temps semble être très dangereux pour eux à cause des éboulements auxquels ils font face et s’interrogent sur leur sort.

Clémence Ntambwe, habitante du quartier et mère de trois enfants exprime son désarroi.

« Nous sommes ici malgré nous. Nous souffrons énormément parce que le temps est très difficile pour nous, encore d’ici peu c’est aussi la rentrée scolaire. Je n’ai pas de travail et mon mari est un fonctionnaire de l’État avec un salaire de moins de 200.000 FC par mois, nos enfants doivent étudier, se vêtir, manger, ainsi que d’autres nécessités. Avec cette paie il nous est très difficile de quitter cet endroit, alors que c’est notre plus grand souhait, rien qu’à l’idée de penser qu’un jour, ma famille et moi pourrions nous retrouver, nous aussi, emporter dans une érosion « , a-t-elle dit.

Ayant peur que le pire ne lui arrive avec sa famille, Clémence lance un SOS aux autorités.

« Étant donné que nous n’arrivons pas à sortir dans cette situation désastreuse, nous demandons au Gouvernement de nous venir en aide dans le but de remédier ce problème.
Le devoir de l’État est de protéger les citoyens. De ce fait, nous lui demandons de revoir les salaires de ses fonctionnaires qui sont mal payés, faire stopper l’avancement des érosions dans plusieurs endroits et enfin, l’État doit s’assurer au préalable que les parcelles qu’il octroie aux gens ne doivent pas être des endroits à construction anarchique parce que ce problème d’érosions vient aussi de là », a-t-elle conclu.

Réagissant sur la même thématique, Junior Bwake dit rester dans cet endroit parce qu’en difficulté financière.

« Présentement, c’est les moyens financiers qui jouent à notre défaveur. Une personne qui a assez de ressources ne peut jamais accepter vivre dans de tels endroits à haut risque. Mes frères et moi sommes orphelins de père et de mère, nous n’avons personne ici à Kinshasa, la grande famille est en province, le seul héritage que nos parents nous ont laissés est cette maison prêt de l’érosion et nous n’avons personne qui peut nous aider à sortir de là. Ce n’est pas de notre plein gré que nous habitons cette maison, nous ne savons pas sur quel pied danser, être en ce lieu c’est être exposer en permanence du danger d’être emporter », a-t-il dit.
Ne sachant rien demander au Gouvernement, ce jeune homme dit compter à Dieu pour leur secours.


« La seule chose que je peux dire est que nous croyons seulement en Dieu, lui seul à la capacité de nous sortir de n’importe quelle situation compliquée comme celle-ci », a-t-il conclu.

Autant que les habitants de ce quartier de Ngaliema, plusieurs autres Congolais sont confrontés à de telles situations qui exigent une thérapie de choc de la par de l’Exécutif national.

Il sied de noter que cette érosion de Lalou à Ngaliema date d’il y a longtemps, plus de deux décennies déjà.

Grâce MUTANGA KABEYA et Nathan kalala tshunza / stagiaires de l’ifasic.

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