RDC: Quand la fête des parents vole la vedette aux 9 èmes jeux de la Francophonie
Les Congolais de la République Démocratique du Congo ont célébré, le 01 août dernier, la journée commémorative des parents. Une cérémonie qui a coïncidé avec la quatrième journée des 9 èmes jeux de la Francophonie qui se déroulent à Kinshasa depuis le 28 juillet.
Constat fait ce 1er août, les jeux de la Francophonie ont perdu la cadence face à la fête des parents.
Après un excellent départ en remplissant les deux grands stades de la capitale, la plus part de Kinois ont préféré, en cette date, ont préféré entretenir leurs sépultures des êtres qui leur ont été chers.
Au nombre de ceux qui ont fait le déplacement des cimetières, l’on compte des jeunes dont l’âge varie entre 20 et 35 ans. Ce qui prouve qu’ils n’ont pas voulu perdre l’élan malgré cet événement international, les 9 èmes jeux de la Francophonie .
Jenovic ikonko âgée de 22 ans parle de la raison de l’ascendance de cette journée commémorative par rapport aux jeux de la Francophonie.
» Depuis le lancement officiel des jeux de la Francophonie ,je suis tous les jours à l’un de nos stades où se font ces jeux. Mais aujourd’hui, ce sentiment spontané n’y était pas juste à la minute où j’ai pensé à ma mère qui est décédée. Vous savez ? Perdre un être cher n’est pas facile. Le jour de la mort de maman, je n’arrivais pas à croire que je ne la reverrai plus jamais, ne serait-ce même une dernière fois. Peu de temps après, j’ai appris à surmonter cette douleur parce qu’elle n’est plus il y a de cela une année et demie. Mais en revenant près de sa tombe en cette date, c’est comme si on m’a remué le couteau dans la plaie qui essayer de se cicatriser », a-t-elle dit. Et d’ajouter : « Ma mère était tout pour moi étant donné que je n’ai pas connu mon père, elle était la seule personne sur terre qui me comprenait facilement . Je vous assure la douleur est tellement grande que je ne saurai l’expliquer avec des mots. Alors aller au stade des Martyrs en ce jour serait un temps perdu pour moi parce qu’il n’y a rien qui pourrait remplacer ma mère, mon tout », s’est elle exprimée.
Tout porte à croire que la journée dédiée aux parents, vivants tout comme morts, a volé la vedette des jeux de la Francophonie. Non sans raison, parce que la fibre famille, dans ce pays, est vraiment solide et indéfectible.
Grâce Kabeya/ stagiaire IFASIC
Share this content:
Laisser un commentaire