Seul au front médiatique contre le Rwanda : Félix Tshisekedi perd par faute du déficit du patriotisme des Congolais !
La RDC semble perdre la guerre de l’Est depuis sa reprise par la chute de la cité de Bunagana. La ville de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu a vécu des moments de psychose qui ont fait croire à l’opinion tant nationale qu’internationale qu’elle allait tomber aux mains de l’armée rwandaise que les médias occidentaux ont nommés groupes armés en y ajoutant le groupe supplétif de l’armée rwandaise.
Cette guerre est depuis son avènement au pouvoir transformée comme une guerre contre Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. C’est lui seul que l’on veut voir établir son état-major général au front à Beni. Ses promesses électorales passent en boucle comme une volonté stratégique de vaincre la guerre. Sa verve oratoire et l’engagement de son cœur qui se laisse lisible sur son visage et dans son parler passent pour des stratégies de guerre et font l’objet de raillerie dans le chef de ses détracteurs.
En com. de la guerre, il est le seul du coté de Kinshasa à communiquer. La communication du Gouvernement, comme de l’Etat-major général de l’armée n’affiche que des larmes et lamentations. Aucune stratégie de guerre médiatique n’est mise en place pour faire face à la machine de communication rwandaise qui a infiltré les réseaux et médias sociaux congolais. Les Rwandais ont créé plusieurs comptes et pages dans les réseaux sociaux où ils partagent des désinformations, des intox et infox pour manipuler l’opinion congolaise et créer ainsi une psychose sur l’incapacité de gestion des affaires par l’actuel régime. Ensemble avec des activistes des mouvements citoyens, mais qui sont en réalité des relais de l’armée rwandaise et des journalistes infiltrés, le Rwanda réussit à faire circuler les images, vidéos et informations dans les réseaux sociaux pour installer la terreur dans le psychique des Congolais.
Or, la guerre se gagne sur quatre fronts : front opérationnel où l’on trouve militaires avec tous les équipements nécessaires ; front stratégique, où l’on a ceux qui conçoivent la guerre, les objectifs à atteindre, les cartes géographiques, les plans d’attaque et de contre-attaque ; front diplomatique où l’on négocie avec les intervenants et le front psychologique ou médiatique où l’on développe les moyens de jouer également sur les nerfs de l’ennemi, mais surtout sur sa population en jouant avec sa psychologie. Tous les moyens sont développés pour cela.
C’est ce qui justifie que lors du début de la guerre en Ukraine, les médias occidentaux ont tenté de coucher des hommes vivants couverts de linceuls blancs que l’on a fait passer pour des morts. Dans une distraction du cameraman, on a aperçu un mort ouvrir clandestinement sa couverture et un autre se relever.
C’est exactement ce que fait le Rwanda au moment où en face on ne trouve pas une communication de guerre efficace. C’est donc, la raison de partage des images horribles des massacres, des captures des FARDC ou des populations congolaises, au même moment et dans tous les groupes WhatsApp où les Congolais sont très actifs et distraits.
Sans journalistes de terrain, tous habitués au copier-coller, il n’y a pas moyen de faire vérifier ces partages qui souillent et infectent l’opinion congolaise.
Tshisekedi seul
De la même manière qu’il s’est battu seul durant son premier mandat en termes de sa communication, Félix Tshisekedi reste seul pour communiquer contre Paul Kagame qu’il a traité d’Hitler de l’Afrique centrale dont la fin est connue.
Depuis qu’il a traité Paul Kagame d’Hitler, il n’a pas été accompagné pour expliquer ces mots, ni par le Gouvernement, ni par sa Direction de communication au niveau de la Présidence.
Et pourtant, les FARDC ont enregistré beaucoup d’avancées. Elles ont administré beaucoup de pertes dans le camp ennemi avec des inhumations en masse des militaires rwandais. Mais l’erreur commise, est que lorsque ces pertes sont enregistrées, elles donnent le temps au camp ennemi de venir récupérer les dépouilles mortelles des militaires tués pour aller les enterrer au Rwanda. Et pourtant, la couverture aérienne devrait être accompagnée par les chars au sol avec des journalistes de guerre pour cette besogne.
Tout n’est pas à écrire dans une chronique.
Un laboratoire de communication devrait être mis en place pour arrêter les stratégies à tout point de vue. Le professeur Biyoya disait : ‘’La guerre est tellement importante qu’il ne faille la laisser aux militaires’’.
JCN
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